Titre original :

Résistance à la témocilline chez des souches d’Escherichia coli rendues sensibles aux autres bêta-lactamines par le Vitek®2 de Biomérieux : vérification par approche phénotypique

Mots-clés en français :
  • Témocilline
  • résistance
  • Vitek®2
  • E-test®
  • Sensititre®

  • Antibiogramme
  • Bêta-lactamines
  • Tests de sensibilité microbienne
  • Escherichia coli
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2020LILUE126
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 09/10/2020

Résumé en langue originale

Certaines souches d’Escherichia coli sensibles à l’ensemble des β-lactamines apparaissent comme résistantes à la témocilline par la méthode automatisée Vitek®2 (bioMérieux). La témocilline étant une bêta-lactamine principalement utilisée en cas de résistances à type de BLSE ou céphalosporinase, il semble étonnant de voir des souches résistantes uniquement à la témocilline. Le but de ce travail est de vérifier par des approches phénotypiques la concentration minimale inhibitrice (CMI) à la témocilline de souches d’E.coli rendues sensibles à l’ensemble des β-lactamines à l’exception de la témocilline par le Vitek®2. Méthodes : 100 souches d’E.coli résistantes à la témocilline (CMI ≥ 16 mg/L) et sensibles à l’ensemble des β-lactamines sur Vitek®2 (carte AST N372) ont été recueillies de manière multicentrique à partir de 10 laboratoires hospitaliers de la région des Hauts-de-France. Les CMI ont été vérifiées par E-test® et pour 37 de ces souches par méthode Sensititre® avec un contrôle de qualité en parallèle. L’interprétation a été faite selon les recommandations du CA-SFM 2019. Des tests statistiques ont été réalisés via le logiciel R en prenant un risque α = 0.05. Résultats : Parmi les 100 souches, 80 souches présentent une CMI ≤ 8 mg/L par la méthode E-test®. La présence d’une résistance n’a donc été confirmée que pour 20 souches. Il n’y a pas de liaison entre le type d’infection (communautaire ou nosocomiale) et la présence d’une résistance (Χ2c = 0.05, p-value = 0.82), ni entre le taux de résistance à la témocilline en cas d’infection communautaire et celui en cas d’infection nosocomiale au risque α = 0.05 (OR = 1.37 IC95%[0.34-4.85], p-value = 0.55). Ces données ont été confirmées par la méthode Sensititre® à l’exception de 3 souches qui présentent des CMI supérieures de 1 à 3 dilutions par la méthode Sensititre®. Conclusion : Les résultats montrent qu’une résistance isolée à la témocilline est dans 80% des cas liée à une surestimation de la CMI par le Vitek2®. Malgré tout, 20 des 100 souches présentent une CMI ≥ 16 mg/L supposant un mécanisme de résistance indépendant aux autres β-lactamines qui reste à explorer.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vachée, Anne

AUTEUR

  • Réguème, Alexandre
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