Titre original :

Qualité particulaire des isolateurs : respect des bonnes pratiques de préparation et mise en évidence des facteurs impactant la contamination particulaire d’une zone à atmosphère contrôlée de classe A

Mots-clés en français :
  • Isolateurs
  • Contamination particulaire
  • Zone à atmosphère contrôlée de classe A
  • Bonnes Pratiques de Préparation
  • Préparations magistrales d’anticancéreux
  • Oncologie

  • isolateurs (pharmacie)
  • Industrie pharmaceutique -- Qualité -- Contrôle
  • Préparations magistrales
  • Anticancéreux
  • Préparations pharmaceutiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2020LILUE074
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 25/09/2020

Résumé en langue originale

Introduction: La contamination microbiologique (risque pour la stérilité de nos préparations) est intimement liée à la contamination particulaire, les particules étant des vecteurs possibles de micro-organismes. Pour maîtriser la qualité de l’air, les Bonnes Pratiques de Préparations imposent ainsi la qualification en classe A de l’air à l’intérieur de la zone de travail. En milieu hospitalier, cette qualification est faite au repos et de manière périodique (1 fois par an a minima). Nous ne savons donc pas ce qu’il se passe dans l’enceinte de l’isolateur au fur et à mesure de la journée. Objectif : Réaliser un suivi en continu du nombre de particules dans l’isolateur afin de connaître la qualité réelle de l’air en période de production. En parallèle, les actes potentiellement générateurs de particules étaient suivis pour évaluer leur impact. Matériels et méthodes : Au moyen d’un compteur à particules (0,5 et 5μm), des prélèvements ont été réalisés toutes les 10 minutes dans l’enceinte de l’isolateur (monoposte ; en dépression ; travail par paniers en flux tendu) pendant toute la journée de production. Ces analyses ont été répétées 2x (soit 2 jours) pour les 5 isolateurs de la zone de préparation. Parallèlement, les critères suivants ont été suivis et notifiés pour caractériser le prélèvement : isolateur au repos (ex : pause du préparateur) ; agitation/reconstitution d’un flacon ; emballage arraché et/ou pelé ; entrée de 4 paniers (= isolateur rempli au maximum) ; manipulation de l’obus, du tubing ou de la poubelle ; mise en place de l’opabag®; ouverture du sachet de 25 spikes, préparation longue/fin de préparation. La significativité de l’impact de ces critères a été objectivée par un test de Kruskal Wallis. Résultats : 284 prélèvements ont été réalisés, 213 pendant des phases de préparation, 71 en phase de repos. Au repos, 100% des prélèvements valident les critères de la classe A. En activité, l’air de l’isolateur est systématiquement en classe B. Pour les particules de 0,5 et 5μm, 5 critères impactent péjorativement la qualité de l’air de manière significative : isolateur chargé au maximum ; manipulation des obus, des poubelles et du tubing ; ouverture des sachets de spikes. Conclusion/Discussion : Cette étude nous a permis de mieux appréhender la contamination particulaire au sein de nos isolateurs et notamment la capacité de nos systèmes de ventilation à systématiquement revenir en classe A dans les 10 min après la mise au repos de l’enceinte. En période d’activité et en accord avec les critères identifiés comme impactant le nombre de particules, nous allons limiter au maximum l’utilisation des obus, du tubing et des poubelles pendant l’acte de préparation. Une réflexion sera portée sur les multi-conditionnements (spikes) et la nécessité d’une période de repos après ouverture. Finalement, une meilleure répartition de la charge des isolateurs sera étudiée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Feutry, Frédéric

AUTEUR

  • Istasse, Laureen
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