Titre original :

Optimisation de la prise en charge du patient lors de l’initiation d’un traitement anti-coagulant oral : renforcement du lien hôpital-ville pour un meilleur suivi du patient par son pharmacien d’officine

Mots-clés en français :
  • Lien hôpital-ville
  • Anticoagulant oral
  • Entretien pharmaceutique
  • Numérique en santé

  • Traitement anticoagulant
  • Patients -- Satisfaction
  • Conseil à l'officine
  • Transfert de la prise en charge du patient
  • Continuité des soins‎
  • Relations interprofessionnelles
  • Anticoagulants
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2020LILUE069
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 04/09/2020

Résumé en langue originale

Afin d’optimiser la sécurisation du parcours patient il est nécessaire d’améliorer la communication entre les professionnels de santé hospitaliers et de ville. L’étude que nous avons menée vise à évaluer la satisfaction et l’accompagnement réalisé par les pharmaciens d’officine à la suite de la réception d’un compte-rendu (CR) sur l’entretien mené lors de l’instauration d’un anticoagulant oral (AOC) au sein du service de neurologie vasculaire du CHU de Lille. L’étude s’est déroulée sur 18 mois, avec une inclusion des patients à suivre, sur la période du 18/10/2018 au 12/09/2019, suivie d’un contact des pharmacies à 6 mois de l’envoi du CR. L’étude a inclus 102 patients pour lesquels nous avons eu 90 réponses de la part des officinaux. Les pharmaciens répondeurs sont satisfaits de la démarche mise en place à 98% et 63% ont trouvé le CR utile et majoritairement déclencheur de l’entretien patient à l’officine. Cependant seul 9% d’entre eux ont mis en place un entretien de suivi alors que seulement 8 patients l’ont refusé et dans seulement 13% des cas, le pharmacien (en lien avec le patient) a trouvé l’entretien hospitalier suffisant. Les principaux motifs de non réalisation de l’entretien sont le manque de temps alloué à cette activité et le fait que le patient ait un aidant, 5 réponses rapportent un problème de rémunération. De plus notre étude révèle que l’envoi postal n’est pas un moyen de communication adapté, le format numérique sécurisé étant le mode de communication plébiscité. Cette étude montre que notre démarche satisfait les pharmaciens officinaux interrogés mais elle ne génère pas l’accompagnement massif de ces patients, pourtant à risque. Au-delà de l’amélioration du mode de communication ville-hôpital qui devra se faire via le numérique et de façon intégrative, d’autres freins au développement des entretiens sur les AOC à l’officine ont été identifiés qui devront être levés pour la sécurisation du parcours patient.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rousseliere, Chloé

AUTEUR

  • Long, Victoire
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