• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
• Identifiant : 2020LILUM164
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/06/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Nous avons évalué l’influence de la technique de voie d’abord sur les suites post-opératoires à 30 jours chez les patients traités par EVAR ou f-EVAR au CHRU de Lille. Méthode : Les patients ayant bénéficié d’un traitement endovasculaire programmé d’un AAA au CHRU de Lille entre janvier 2016 et décembre 2018 ont été inclus rétrospectivement. Les patients aux ATCD d’abord chirurgical du Scarpa et/ou EDP et/ou de pathologie inflammatoire ainsi que les patients ayant un anévrisme symptomatique et/ou nécessitant un pontage et/ou un abord proximal (axillaire ou brachial) étaient exclus de l’étude. Selon la technique de voie d’abord fémoral réalisée, 2 groupes de patients ont été constitués : le groupe percutané (GP) comprenait les patients traités par voie percutanée ; le groupe ouvert (GO) était composé des patients traités par abord ouvert ou par abord percutané secondairement converti. Les caractéristiques de la population étudiée, les informations sur la procédure ainsi que les complications post-opératoires à 30 jours ont été recueillies. Les données préopératoires de la morphologie aortique ont été collectées à partir d’une station de travail dédiée (Aquarius, Terarecon). Les taux de survenue de complications postopératoires et de réinterventions à 30 jours ont été reportés et comparés entre les 2 groupes. Résultats : Sur les 338 patients opérés de façon élective pour un AAA par voie endovasculaire sur la période, 207 ont étés inclus (125 GP, 82 GO). Les 2 groupes de patients étaient comparables concernant leur profil, leur anatomie aortique et le type de procédure réalisée. Le taux de conversion des abords percutanés était de 9.4%. 21% des patients du GO ont présenté des complications de la voie d’abord contre 5.6% dans le GP (p<0,001), avec un OR à 7,23 (IC 95% 2,22-23,60 ; p=0,001) en analyse multivariée. Le type de voie d’abord n’était en revanche pas associé à un sur-risque de complication postopératoire, ni de réintervention à 30 jours. Conclusion : Notre étude montre que l’abord fémoral percutané, dans les procédures endovasculaires aortiques abdominales, présente un taux de succès satisfaisant de 90.6% ; en l’absence de conversion immédiate, l’abord percutané est associé à une diminution significative du nombre de complications de la voie d’abord à 30 jours. En revanche, il n’a pas été constaté de différence en ce qui concerne les complications d’ordre général et le taux de réintervention selon la technique choisie.

Résumé traduit

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