Titre original :

Anévrisme de l’aorte abdominale : évolution des prises en charge et de la morbi-mortalité entre 2012 et 2018 en utilisant les données extraites du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI)

Mots-clés en français :
  • Anévrisme de l’aorte abdominal (AAA) rompu/non rompu
  • endovascular aortic repair (EVAR)
  • open aoprtic repair (OAR)
  • PMSI
  • morbi-mortalité
  • effet volume

  • Anévrisme de l'aorte abdominale
  • Chirurgie endovasculaire
  • Revues de mortalité-morbidité
  • Programme de médicalisation des systèmes d'information
  • Anévrysme de l'aorte abdominale
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Mortalité
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2020LILUM144
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/05/2020

Résumé en langue originale

Contexte L’objectif de ce travail est d’exposer l’évolution de la prise en charge chirurgicale ainsi que l’influence du type d’établissement et du volume annuel sur la morbi-mortalité à 90 jours. Méthode Tous les patients traités d’un AAA rompu (AAAr, I71.3) ou non (AAAnr, I71.4) issus de la base nationale PMSI (programme de médicalisation des systèmes d’information) ont été étudiés entre 2012 et 2018. La mortalité et les complications postopératoires ont été analysées jusqu’à 90 jours selon le caractère de l’anévrisme (rompu ou non) et le type de procédure (endovasculaire, EVAR ou chirurgie ouverte, OAR). Le score modifié d’Elixhauser a été utilisé comme mesure globale des comorbidités. Une analyse multivariée sur la mortalité à 90 jours a complété l’analyse afin de déterminer si l’effet volume par établissement était un facteur prédictif de mortalité. Résultats Sur la période, 59 986 patients porteurs pour un AAA rompu (6 044) ou non rompu (53 942) ont été identifiés. Le taux d’EVAR augmente progressivement de 59% en 2012 à 65% en 2018 pour les AAAnr (p <0,001), et de 21% à 28% pour les AAAr (p <0,001), pour un même nombre de patients traités par an. La mortalité à 30 jours diminue de 48,7% en 2012 à 44,1% en 2018 (p<0,041) pour les AAAr et de 3% à 2,4% (p<0,016) pour les AAAnr. EVAR est associée à une mortalité à J30 plus faible que la chirurgie ouverte pour les AAAnr (1,2% vs 4%, p<0,001) et les AAAr (19,4% vs 37,2%, p<0,001). Les complications post-opératoires principalement retrouvées sont infectieuses (9% pour AAAnr et 11% pour AAAr, p<0,001), respiratoires (5% vs 9%, p<0,001) et neurologiques (2,1% vs 1,6%, p<0,001). Le score d’Elixhauser le plus faible est retrouvé pour les patients du secteur privé qui prend en charge 44,5% des AAAnr, avec 68,6% d’EVAR. La mortalité à J30 est plus faible dans le groupe haut volume avec >5 cas d’AAAnr/an (2,4% vs 6,8% (p<0,001)) et/ou >4 cas d’AAAr/an (41,9% vs 51,2% (p<0,001)). En analyse multivariée, la mortalité à J90 était plus élevée en cas de chirurgie ouverte et pour les centres à faible volume aortique (<5cas/an) (respectivement OR=5,236, IC95%[4,756-5,765] ; OR=4,5, IC95%[3,983-5,088]) Conclusion Le nombre de patients traités par EVAR augmente. Une chirurgie ouverte comme le volume annuel par établissement sont des éléments influençant sont des éléments influençant significativement la mortalité à 90 jours.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bianchini, Aurélia

AUTEUR

  • Guery, Antoine
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