Titre original :

Prise en charge des enfants hospitalisés en réanimation pédiatrique pour anaphylaxie sévère en France métropolitaine entre 2003 et 2013

Mots-clés en français :
  • Anaphylaxie
  • réanimation pédiatrique
  • gravité
  • cinétique
  • prise en charge

  • Anaphylaxie
  • Réanimation en pédiatrie
  • Anaphylaxie
  • Soins de réanimation
  • Cinétique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM413
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Le nombre d’hospitalisations pour anaphylaxie augmente chez l’enfant particulièrement dans les pays développés. Il existe peu de données concernant les enfants hospitalisés en réanimation pour anaphylaxie grave. L’objectif principal de notre étude était de décrire l’évolution clinique et la prise en charge des enfants hospitalisés en réanimation pour anaphylaxie grave en France. Matériels et méthodes : Cette étude était descriptive, rétrospective et multicentrique. Les enfants (<18ans) hospitalisés en réanimation pédiatrique en France métropolitaine pour anaphylaxie grave (grade 3 et 4 selon la classification de Ring et Messmer) entre janvier 2003 et décembre 2013, étaient inclus. Les dossiers éligibles étaient sélectionnés selon les codes CIM10 évocateurs d’anaphylaxie puis, validés par analyse du dossier clinique. Résultats : Notre population de 125 enfants (grade 3 n=112 ; grade 4 n=13) comprenait 54% de garçons ; 45% étaient d’âge préscolaire, 32% avaient un antécédent d’allergie alimentaire et 31% d’asthme. L’allergène principal était médicamenteux (53%) puis alimentaire (35%). Le lieu de la réaction était principalement l’hôpital (71%) dont 43% au bloc opératoire. Au premier contact médical, l’atteinte majoritaire était hémodynamique (82%) puis cutanéomuqueuse (70%) et respiratoire (50%) ; l’adrénaline était le traitement le plus souvent reçu (81%), dont 47% par voie IV et 26% par voie IM. Les autres traitements étaient : remplissage vasculaire (62%), corticoïdes (58%), oxygénothérapie (42%), antihistaminiques (39%), ventilation mécanique (24%), bronchodilatateurs (18%), massage cardiaque externe (7%). L’évolution était rapidement favorable avec entre H1 et H6, 61% d’examens cliniques normaux et 86% entre H12 et H24. La durée d’hospitalisation médiane était de 22 heures et deux décès étaient recensés. L’évolution biphasique concernait 5% des patients. Conclusion : L’évolution des manifestations de l’anaphylaxie, y compris pour les cas les plus sévères en réanimation, est le plus souvent rapidement favorable, à la fois sur le plan des manifestations cliniques que dans l’utilisation des traitements. Il n’est pas possible de prédire l’évolution péjorative à partir des données d’anamnèse.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pouessel, Guillaume

AUTEUR

  • Morel, Constance
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