Titre original :

Impact du FORT (Follicular Output Rate) sur les résultats des FIV/ICSI chez les patientes présentant un taux d’AMH bas

Mots-clés en français :
  • AMH
  • CFA
  • FIV
  • Follicule
  • FORT
  • ICSI
  • Ovocyte
  • Réserve ovarienne
  • Stimulation ovarienne

  • Insuffisance ovarienne prématurée
  • Hormone antimüllerienne
  • Procréation médicalement assistée
  • Stimulation de l'ovulation
  • Analyse par cohorte
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Hormone antimullérienne
  • Réserve ovarienne
  • Insuffisance ovarienne primitive
  • Induction d'ovulation
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Centres hospitaliers universitaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie. Biologie médicale
  • Identifiant : 2019LILUE142
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 13/06/2019

Résumé en langue originale

Il a été démontré récemment que le follicular output rate (FORT) (défini par le rapport entre le nombre de follicules pré-ovulatoires et le compte folliculaire antral) était associé à de meilleures chances de succès en assistance médicale à la procréation (AMP) chez des femmes présentant des cycles réguliers ou une infertilité idiopathique. La prise en charge des patientes avec une réserve ovarienne diminuée reste encore un challenge en AMP car la stimulation ovarienne contrôlée est moindre dans ce cas (dont la résultante sera un nombre plus faible d’ovocytes matures exploitables). Nous avons cherché à déterminer si le FORT pouvait aussi être prédictif des chances de grossesse chez ces patientes. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective qui concerne 252 cycles de FIV/ICSI réalisés au CHU de Lille entre janvier 2016 et septembre 2018 chez les femmes présentant une baisse de réserve ovarienne définie par un dosage d’hormone antimüllérienne ≤ 8 pmol/L. Nous avons séparé les 252 cycles en 3 groupes distincts en fonction de la valeur du FORT : si la valeur était en dessous du 33ème percentile (≤ 50 %, FORT bas, n = 98), entre le 33ème et le 66ème percentile (51 - 78 %, FORT intermédiaire, n = 71), ou au-delà du 67ème percentile (≥ 79 %, FORT haut, n = 83). Résultats : Nous avons mis en évidence qu’une augmentation du FORT s’accompagnait d’une augmentation du taux de grossesse clinique (9,2 %, 16,9 % et 21,7 % dans le groupe FORT bas, intermédiaire et haut respectivement, p = 0,0494). L’analyse multivariée a montré que le nombre de follicules pré-ovulatoires est en revanche le seul paramètre prédictif de la survenue d’une grossesse (p = 0,04). Par ailleurs, chez les femmes ayant obtenu au moins 5 follicules pré-ovulatoires, le taux de grossesse clinique semblait meilleur (mais sans atteindre la significativité statistique) lorsque le FORT était plus élevé (9,3 % dans le groupe FORT bas, versus 24,6 % dans le groupe FORT haut, p = 0,11). Conclusion : Chez les femmes ayant une baisse de réserve ovarienne, le nombre de follicules pré-ovulatoires est le paramètre essentiel à prendre en compte dans le choix de poursuivre le cycle ou d’annuler la tentative. Néanmoins, le FORT (en complément du nombre de follicules pré-ovulatoires) semble aussi être un paramètre pertinent afin d’évaluer les chances de grossesse par cycle.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Barbotin, Anne-Laure

AUTEUR

  • Caron , Arthur Philéas
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