Titre original :

La prématurité est-elle liée a des anomalies de la flore vaginale ? L’étude PREMEVA 2

Mots-clés en français :
  • Accouchement prématuré <37 SA
  • flore vaginale
  • Étude cas témoins

  • Vaginose bactérienne
  • Accouchement prématuré
  • Études cas-témoins
  • Vaginose bactérienne
  • Naissance prématurée
  • Études cas-témoins
  • Grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2019LILUE136
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 17/09/2019

Résumé en langue originale

Alors que la vaginose bactérienne est décrite pour être associée à une augmentation du risque de prématurité, ce lien est remis en cause du fait de l’échec de politique de corrections de la vaginose bactérienne par les traitements antibiotiques (Etude PREMEVA1). Dans le cadre de l’étude PREMEVA 2, notre travail s’est attaché à réexaminer la relation entre la composition de la flore vaginale au premier trimestre de la grossesse et la survenue d’un accouchement prématurité entre 22 et 36 SA. PREMEVA 2 est une étude cas-témoins multicentrique nichée dans une cohorte de 12820 patientes prélevées au 1er trimestre de la grossesse. Au niveau de la flore vaginale des cas et des témoins, 15 microorganismes ont été recherchés et quantifiés par qPCR open array. Parmi les 11 332 patientes éligibles, 562 ont présenté un accouchement prématuré spontané (5.0 %). Après exclusion de 259 dossiers, 303 accouchements prématurés spontanés entre 22 et 36 SA ont été comparés à 303 accouchements à terme. Par rapport aux accouchements à terme, les patientes ayant accouché prématurément étaient plus souvent fumeuses (23.8 vs 17.5%, p=0.061). Au cours de la grossesse, elles avaient présenté plus fréquemment un portage vaginal de streptocoque B (15.9 vs 7.3%, p<0.001). La prévalence de la vaginose bactérienne détectée par le score de Nugent était similaire entre les deux groupes (9.8 vs 10.3 % p=0.168). Au niveau de la flore vaginale, l’analyse qualitative a montré que 3 bactéries étaient significativement plus fréquentes dans les prélèvements vaginaux des patientes cas : Mycoplasma hominis (7.3% vs 3.3%, p=0.034), Ureaplasma urealyticum (43.9% vs 34.0 %, p=0.013) et Lactobacillus iners (70.3% vs 60.7%, p = 0.014). L’analyse quantitative a montré que Lactobacillus crispatus était plus abondant, en nombre de log copies chez les patientes témoins (6.98 log de copies vs 6.63, p <0.001). La comparaison des flores vaginales n’a pas montré de différences significatives selon le stade de prématurité, chez les accouchements prématurés spontanés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dessein, Rodrigue

AUTEUR

  • Loquet, Aurore
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