Titre original :

Le don d’organes dans les Hauts-de-France : croyances et connaissances de la population, recherche d’une perspective d’augmentation du don

Mots-clés en français :
  • Etude qualitative
  • don d’organes
  • Haut-de-France

  • Dons d'organes
  • Donneurs d'organes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Acquisition d'organes et de tissus
  • Donneurs de tissus
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM022
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/02/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Suite au vieillissement de la population et à l’accompagnement des maladies chroniques, un nombre croissant de patients sont dans l’attente d’une greffe d’organe. En France, le taux de refus de prélèvement d’organes est stable depuis l’avènement de la greffe. Il se situe autour des 30%. Ce problème a fait l’objet d’une révision de la loi relative au consentement présumé au don d’organes (DO) en 2017. Objectif : L’objectif était de s’intéresser aux raisons de ce refus dans le but de proposer de nouveaux moyens simples qui permettraient sa diminution à plus ou moins long terme. Secondairement d’évaluer si la nouvelle loi santé de 2017 avait été comprise. Méthodes : 13 entretiens compréhensifs ont été menés dans les Hauts-de-France. Ceux-ci ont été codés et triangulés à l’aide du logiciel QSR NVivo® 10. L’analyse de ces entretiens était qualitative selon la méthode de la théorisation ancrée. Résultats : Cette analyse avait pointé de nombreuses barrières relatives au DO. Même si ce sujet était connu de toutes les personnes interviewées, une seule d’entre elle en avait ouvertement discuté avec les membres de sa famille et connaissait leur avis sur le sujet. Toutes les personnes interviewées étaient pour le DO, ce qui était en désaccord avec le taux de refus national. Les principales causes de refus trouvées étaient les barrières religieuses, la volonté du maintien de l’intégrité du corps, l’ignorance de la position du défunt, les circonstances du décès et la rapidité de l’annonce. Toutes les personnes interviewées disaient manquer d’informations sur le sujet et se prononçaient pour une sensibilisation de masse plus importante. Le professionnel qui était le plus apte à réaliser cette sensibilisation était le médecin de famille, cependant la formation et les connaissances de celui-ci étaient lacunaires. La modification du texte de loi renforçant le consentement présumé au DO avait été mal comprise par la totalité des personnes en ayant entendu parler. Pour eux, le don devenait obligatoire, ce qui était une atteinte au libre arbitre. Conclusion : Il semblerait qu’un pourcentage important de la population des Hauts-de-France soit pour le DO. Des actions simples telles une meilleure formation des médecins généralistes et une sensibilisation de masse plus importante pourraient faire diminuer significativement le taux de refus. Il faudrait amener la population à se positionner sur le DO et à en discuter avec leurs proches. Mais parler du DO c’est accepter sa finitude, ce qui peut s’avérer difficile.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cunin, Michel

AUTEUR

  • Allonsius, Thomas
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