Titre original :

Bactériémies à pseudomonas aeruginosa : analyse de 181 épisodes bactériémiques documentés dans deux établissements hospitaliers du Nord de la France

Mots-clés en français :
  • Bactériémies
  • Pseudomonas aeruginosa
  • épidémiologie
  • facteurs de risque, résistance aux antibiotiques
  • ceftolozane-tazobactam (C/T)
  • ceftazidime-avibactam (CZA)

  • Bactériémie
  • Infections à Pseudomonas aeruginosa
  • Infections nosocomiales
  • Suivi de cohortes de malades
  • Bactériémie
  • Pseudomonas aeruginosa
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2017LIL2E148
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 17/10/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis 1996, un observatoire régional recense chaque année plus de 200 bactériémies à P.aeruginosa (PA) dans les hôpitaux du Nord-Pas-de-Calais. Cette étude a été menée dans deux établissements participant à ce réseau afin de préciser les caractéristiques des patients et des souches isolées pour tous les épisodes documentés avec cette bactérie durant cinq ans. Méthode : Inclusion de toutes les bactériémies documentées de 2012 à 2016 dans les CH d’Arras et de Valenciennes. Données relatives aux patients recueillies en consultant les dossiers cliniques. Données microbiologiques étudiées à partir des logiciels de laboratoire. Détermination des CMI de deux nouvelles associations d’antibiotiques (C/T, CZA) et étude des mécanismes de résistance réalisées sur des souches bactériennes conservées en collection dans ces deux établissements. Résultats : La moyenne d’âge des 175 patients était de 69 ans. On notait au moins une comorbidité chez 93% des patients (cancer ou hémopathie pour 87 patients). L’infection était sévère dans 28.7% des cas et associée à une neutropénie chez 24% des patients. 22% des patients décédaient à J10. La sensibilité des souches était la suivante: tazocilline (88.1%), ceftazidime (90.6%), imipénème (83.4%). 17 souches ont été catégorisées BMR et 2 totorésistantes. Les CMI de C/T et de CZA apparaissaient inférieures à celles des molécules de référence (ceftazidime et céfépime). Le traitement probabiliste était adapté au bacille pyocyanique dans seulement 41% des cas. Après documentation, le traitement a été modifié chez 74% des patients (élargissement du spectre dans 77.5% des cas). Conclusion et perspectives : Les données de la littérature sur les bactériémies à PA sont pauvres. Cette étude contribue à préciser le profil particulier des patients, leur prise en charge et les caractéristiques des souches responsables. Elle confirme la sévérité de cette pathologie. Une fine connaissance des mécanismes physiopathologiques et des facteurs de virulence bactériens sont devenus essentiels pour la prise en charge des infections à PA. Plusieurs pistes sont à l’étude pour le développement de stratégies thérapeutiques anti-virulence en complément de l’antibiothérapie classique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cattoen, Christian

AUTEUR

  • Gougeon, Angélique
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