• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2017LIL2M012
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 13/01/2017

Résumé en langue originale

Contexte : Le dépistage du cancer du col de l’utérus (CCU) permet de réduire l’incidence et le taux de mortalité de ce cancer. Dans la plupart des cas en France, le dépistage par frottis cervico utérin (FCU) est réalisé par les gynécologues. L'objectif principal de cette étude était de déterminer si le taux de participation au dépistage du CCU est augmenté lorsque les médecins généralistes (MG) réalisent eux-mêmes ce dépistage. L'objectif secondaire était de rechercher les autres caractéristiques des MG qui influencent le taux de participation au dépistage. Méthode : 347 MG incluant leurs caractéristiques étaient éligibles à partir des données issues de la CPAM. Une enquête téléphonique a été menée auprès des MG afin de savoir s’ils effectuaient eux-mêmes les FCU de leurs patientes. Résultats : 343 MG ont été inclus pour l'analyse (taux de participation de 98,8%). Le taux de participation moyen au dépistage du CCU dans le groupe d'âge recommandé (25 à 65 ans) était de 43%. Il était significativement plus élevé si les MG déclaraient effectuer eux-mêmes les FCU (44,43%, p=0.002) et si les MG réalisaient une cotation des FCU (45,31%, p=0.010). Le genre du MG n’était pas associé aux taux de dépistage de ses patientes après ajustement sur la pratique du FCU et sur l’indice de défavorisation du lieu d’implantation des cabinets. Conclusion :Cette étude a démontré que la pratique des FCU par les MG conduit à une augmentation du taux de participation au dépistage du CCU de leurs patientes. Les taux de participation demeurent insuffisants et d'autres stratégies de dépistage doivent être évaluées comme le dépistage organisé au niveau national et l’auto-dépistage par test HPV proposé par les MG.

Résumé traduit

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