Titre original :

Prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules avec mutation du gène de l'Epidermal Growth Factor Receptor dans le Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Erlotinib, gefitinib, cancer bronchique, EGFR, Oncogènes, Poumon -- Cancer non à petites cellules - Épidémiologie

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2013LIL2M277
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/10/2013

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : La découverte des mutations activatrices du gène EGFR et les thérapies ciblées ont été une avancée majeure en oncologie thoracique. Notre étude a pour but l’évaluation épidémiologique des patients porteurs de mutations, les traitements utilisés et les facteurs prédictifs de l’évolution sous traitement. MATERIELS ET METHODES : L'étude a été réalisée de manière rétrospective et multicentrique sur les patients porteurs d'un cancer bronchique avec mutation du gène de l'EGFR recherchée entre juillet 2009 et août 2011 et suivis dans le Nord-Pas-de-Calais RESULTATS : 1554 patients ont bénéficié d’une recherche de mutation parmi lesquels 128 étaient positifs (8,2%). On retrouvait 58% de femmes, 42% de tabagisme et un performance status de 0 ou 1 dans 88% des cas. Il existait 84% de mutations classiques. Concernant les néoplasies de stade IV, le nombre médian de ligne de traitement était de 2 ± 1,3 lignes. Trente-neuf pourcents des patients ont reçu un TKI en 1ere ligne. La survie globale en cas de stade IV était de 22 mois. Le taux de réponse en 1ere ligne était significativement supérieur sous TKI (83%) que sous chimiothérapie (55%). La survie sans progression était également significativement supérieure sous TKI (219 à 281 jours selon la ligne versus 104 à 153 jours selon la ligne) (p = 0,003 et p < 0,0001). La présence de métastases hépatiques ou d’une mutation rare étaient des facteurs prédictifs péjoratifs de survie sans progression (p = 0,01 et p = 0,006). CONCLUSION : La population des patients porteur de mutations du gène EGFR dans le nord pas de calais se démarque par un taux élevé de tabagisme et de sexe masculin. L'efficacité des TKI est confirmée dans notre population avec des taux de contrôle de la maladie équivalent à ceux retrouvés dans les études de phase III préalables et des survies sans progression supérieures à celles de la chimiothérapie quel que soit la ligne de traitement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cortot, Alexis

AUTEUR

  • Betraoui, Farid
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