Titre original :

Complications thromboemboliques au cours du traitement des leucémies aiguës et des lymphomes lymphoblastiques de l’enfant par le protocole EORTC 58951

Mots-clés en français :
  • Thrombose, leucémie aiguë lymphoblastique, lymphome lymphoblastique, enfant, facteur de risque, EORTC 58951, Leucémie aigüe lymphoblastique chez l'enfant, Facteurs de risque

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2013LIL2M273
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/10/2013

Résumé en langue originale

Contexte – Le risque de thrombose symptomatique au cours du traitement des leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant est estimé à 5,2% (IC 95% : 4,2-6,4). Les principaux facteurs favorisant identifiés sont le traitement par asparaginase, l’utilisation concomitante de corticoïdes, la présence d’une voie veineuse centrale et la thrombophilie. L’objectif de l’étude était d’évaluer les facteurs de risque favorisant de thromboses afin d’en prévenir la survenue en adaptant notre prise en charge thérapeutique. Méthodes – Ce travail réalisé dans l’unité d’Hématologie Pédiatrique du CHRU de Lille a étudié rétrospectivement les évènements thromboemboliques survenus entre 1999 et 2008 dans le protocole de traitement EORTC 58951 des leucémies aiguës et lymphomes lymphoblastiques de l’enfant. Résultats – Parmi les 140 patients inclus dans l’étude, 11 patients (7,9%) atteints de leucémie aiguë lymphoblastique ont présenté un évènement thrombotique au cours de leur traitement. Il s’agissait de thrombophlébites des sinus veineux cérébraux, de thromboses liées au cathéter veineux central, de thrombose intracardiaque et de thromboses veineuses profondes. Lors de l’évènement thrombotique, 9 patients étaient porteurs d’une voie veineuse centrale et 8 patients recevaient un traitement concomitant par asparaginase et corticothérapie. Près de la moitié des thromboses sont survenues lors de la phase de traitement d’Induction. Les facteurs favorisants les thromboses mis en évidence étaient principalement le phénotype T de l’hémopathie et l’appartenance à un groupe de traitement à risque de rechute élevé. L’utilisation d’antithrombine humaine n’a pas prouvé son efficacité dans la prévention des thromboses. Conclusion – Une étude prospective à plus grande échelle est souhaitable pour confirmer les facteurs favorisant l’évènement thromboembolique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mazingue, Françoise

AUTEUR

  • Dégrange, Mélanie
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