Titre original :

Efficacité comparée du ranibizumab et de l’implant intravitréen de dexaméthasone dans les oedèmes maculaires compliquant les occlusions de veine centrale de la rétine

Mots-clés en français :
  • Occlusion de veine centrale de la rétine, œdème maculaire, ranibizumab, implant intravitréen de dexaméthasone, acuité visuelle, Œdèmes maculaires -- Thérapeutique, Rétine -- Vaisseaux sanguins -- Maladies, Dexaméthasone

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2013LIL2M250
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/09/2013

Résumé en langue originale

Introduction : L’occlusion de veine centrale de la rétine se complique fréquemment d’oedème maculaire responsable d’une baisse d’acuité visuelle. Depuis 2011, deux traitements ont obtenu l’indication et l’autorisation de mise sur le marché dans cette indication. Aucune étude comparant ces deux molécules n’est publiée à ce jour. Matériels et méthodes : Etude rétrospective descriptive réalisée au CHRU de Lille entre février 2011 et avril 2013. Objectif principal : comparer l’efficacité du ranibizumab (schéma en trois injections) et de l’implant intravitréen de dexaméthasone (injection unique) dans les oedèmes maculaires compliquant les occlusions de veine centrale de la rétine en se basant sur les acuités visuelles et épaisseurs maculaires centrales en OCT à M1 et M4 après traitement. Objectifs secondaires : Evaluer la tolérance des traitements, le taux de réinjections, établir un arbre décisionnel thérapeutique. Résultats : 53 patients ont été inclus : 38 ont reçu l’implant intravitréen de dexaméthasone, 15 le traitement par ranibizumab. A M1 et M4, il n’existait aucune différence significative en terme d’amélioration de l’acuité visuelle dans les deux groupes. A M1, il n’existait aucune différence significative en terme d’épaisseur maculaire centrale en OCT. A M4, on notait une épaisseur maculaire centrale moins importante dans le groupe ayant bénéficié du traitement par ranibizumab. L’analyse de la tolérance est en faveur du ranibizumab (moins d’hypertonie oculaire, absence de cataracte iatrogène). D’autres facteurs doivent être pris en considération : le coût des traitements, la non-réponse aux traitements, les antécédents des vitrectomie… Conclusion : Le ranibizumab et l’implant intravitréen de dexaméthasone ont une efficacité comparable. Ils permettent un gain d’acuité visuelle et une régression de l’épaisseur maculaire en OCT. Ces deux molécules n’ont qu’une efficacité suspensive puisqu’elles nécessitent des injections itératives. Le choix de la molécule devra donc être guidé par les paramètres secondaires (effets indésirables, non réponse à l’une des molécules, contraintes de déplacement, coût…). Mais dans l’attente de prochaines innovations thérapeutiques, seule une étude prospective comparative randomisée dans des populations comparables permettra de conclure (ou non) à la supériorité d’une molécule sur l’autre.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Labalette, Pierre

AUTEUR

  • Vangheluwe, Virginie
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