Rapports bilatéraux entre le centre antipoison de Lille et les médecins généralistes
- Intoxication, produit domestique, intoxication médicamenteuse, erreur thérapeutique, exposition professionnelle, conduites suicidaires, monoxyde de carbone, épidémiologie, Centre Antipoison de Lille, collecte donnée, médecins généralistes, Centres antipoisons
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2012LIL2M226
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 10/10/2012
Résumé en langue originale
Méthode : Cette recherche comporte deux parties : la première est une étude rétrospective des appels de généralistes et de la permanence des soins au CAP de Lille de 2001 à 2010.On détermine le profil des intoxiqués, le contexte et les produits impliqués dans les situations pour lesquelles il existe une demande d’avis toxicologique. La deuxième est une analyse des réponses à un questionnaire remis à des généralistes participant à un congrès de médecine générale en 2010, afin d’apprécier leur niveau de connaissance du CAP, leur ressenti sur l’enseignement en toxicologie clinique, les situations de recours au CAP et leurs attentes lors d’un appel face à un cas d’intoxication. Résultats : Il existe une diminution du nombre d’appels des généralistes au CAP de Lille entre 2001 et 2010, ce pour trois des quatre intoxications les plus fréquentes étudiées ici. En effet la décroissance du nombre d’appels pour intoxication par accident domestique, tentative de suicide et intoxication professionnelle s’explique par une évolution des mentalités, une amélioration des moyens d’accès aux informations sur la toxicité des produits et une meilleure diffusion des informations, à l’inverse des appels suite à une erreur thérapeutique ou au non respect de contre-indication pour lesquels le généraliste reste le premier intervenant. Néanmoins dans tous les cas la population touchée est équivalente en ratio homme/femme et adulte/enfant. En parallèle les médecins généralistes sont demandeurs d’information et de formation en toxicologie, leur connaissance du CAP provenant principalement de leurs études médicales. Conclusion : Si l’on note une diminution du nombre d’appels des praticiens au CAP de Lille, devant une évolution des pratiques et des mentalités, il reste un intervenant privilégié en cas d’intoxication. Les médecins généralistes gardent un rôle primordial pour éduquer les patients et prévenir les situations à risque favorables à la survenue des intoxications.
Résumé traduit
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- Directeur(s) de thèse : Nisse, Patrick
AUTEUR
- Delcambre, Camille