• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2012LIL2M002
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/01/2012

Résumé en langue originale

Les femmes incarcérées représentent une minorité de la population carcérale française, avec un effectif de 2 093 détenues en 2009. La grossesse est événement présent dans les prisons françaises mais reste peu étudié. Nous nous sommes intéressés à ces femmes détenues incarcérées enceintes. L’objectif principal était l’étude de la prise en charge de ces femmes. Secondairement, nous avons analysé l’encadrement des accouchements. Une étude rétrospective, observationnelle, multicentrique couvrant la période de 2007 à 2010 a été menée au sein de la Maison d’Arrêt de Sequedin, la Maison d’Arrêt de Valenciennes et le Centre de Détention de Bapaume. Les femmes incarcérées ayant accouché entre le 1er janvier 2007 et le 1er janvier 2011 étaient inclues. Un questionnaire reprenant les recommandations de la Haute Autorité de Santé était appliqué de manière anonyme, par nos soins, à chacun des dossiers. Une analyse descriptive des données extraites était réalisée à l’aide du logiciel Excel. Le CNIL a été informé. Nous avions inclus 18 patientes. L’âge moyen était de 29 ans et une addiction était présente chez 61% de notre population (n=11). 51% des femmes enceintes avaient un suivi conforme à l’HAS (n=9). Pour l’accouchement, toutes nos patientes étaient informées du protocole de déclenchement et de l’hospitalisation préventive à l’UHSI. Parmi elles, 39% avaient bénéficié du déclenchement (n=7). La prise en charge des femmes enceintes apparaît adaptée mais semble incomplète dans les lieux d’incarcération étudiés. Le protocole d’accouchement est accepté par les femmes et les équipes. L’une des perspectives d’amélioration de la prise en charge de cette population pourrait être une extension de ce protocole aux autres lieux de détention.

Résumé traduit

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