Titre original :

La lobectomie doit-elle rester le gold standard des CPNPC opérables en 2013 ? : rapport de notre expérience à partir de 558 patients opérés d’un CPNPC

Mots-clés en français :
  • Cancer du poumon, lobectomie, segmentectomie, survie, récidive, morbi-mortalité, Pneumonectomie, Poumon -- Cancer non à petites cellules -- Chirurgie, Soins médicaux -- Évaluation

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2013LIL2M144
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/06/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis les années 50, la lobectomie est le gold standard pour la prise en charge des cancers pulmonaires non à petites cellules (CPNPC) opérables. Le VEMS pré-opératoire conditionne en grande partie les possibilités chirurgicales et la morbi-mortalité post-opératoire. La segmentectomie est une alternative chirurgicale intéressante. Son indication est controversée par certains auteurs qui estiment qu’elle expose le patient à plus de récidives locorégionales et à une survie diminuée par rapport à une lobectomie. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique qui inclue 558 patients opérés d’un cancer pulmonaire non à petites cellules (CPNPC), du 1er janvier 2008 au 31 janvier 2012, au CHRU de Lille. L’étude compare un groupe de 155 patients ayant subis une segmentectomie (groupe S) à un groupe de 403 patients subissant une lobectomie (groupe L). Tous bénéficiaient d’un curage ganglionnaire identique. Toutes les tailles tumorales et types histologiques étaient inclus. Résultats : Les patients du groupe S avaient plus de comorbidités avec plus d’antécédents respiratoires (p=0,0005), plus d’antécédents de cancer (p<0,0001), plus d’antécédents de radiothérapie (p=0,025) ou de chimiothérapie (p=0,002) pour un autre cancer et un VEMS inférieur (p=0,078). Pour autant, ces patients ont eu des suites opératoires plus simples avec significativement moins de morbi-mortalité post-opératoire notamment respiratoire, moins de pneumopathie bilatérale (p=0,013), moins de mortalité hospitalière (p=0,037). En analyse multivariée, après ajustement sur les facteurs de confusion, le groupe S présentait une mortalité à 90 jours inférieure (p=0,0034). Il n’y avait pas de différence significative entre les groupes pour la survie globale (p=0,48), la survie sans récidive (p=0,85) et la récidive locorégionale (0,848). Conclusion : Nous démontrons que la résection limitée permet à des patients plus fragiles d’être opérés avec moins de morbi-mortalité post-opératoire (p<0,05), et avec une survie globale, une survie sans récidive et un taux de récidive locorégional comparable à la lobectomie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Porte, Lucien

AUTEUR

  • Claret, Antoine
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