Titre original :

Impact en soins primaires des mesures de retrait et de surveillance renforcée des médicaments en France : étude sur 204 patients, dans 3 cabinets de médecine générale

Mots-clés en français :
  • Médecine générale, retrait médicament, surveillance renforcée, mediator®, Retraits d'autorisation de mise sur le marché, Éducation des patients, Communication en médecine, Relations médecin-patient

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M247
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2012

Résumé en langue originale

CONTEXTE : L'actualité médicale est bercée de retraits successifs de médicaments présents sur le marché français depuis de nombreuses années, suivie de la publication par l’AFSSAPS d’une longue liste de médicaments mis sous surveillance renforcée dans le cadre d’une réévaluation de leur rapport bénéfices/risques. Au centre se situe le patient, de plus en plus acteur de sa santé, mais se trouvant malgré lui, soumis au climat présent. OBJECTIFS : Evaluer la compréhension de la situation médicale actuelle par les patients, leur représentation des différents acteurs du système de santé dans ce contexte et enfin la confiance accordée à chacun d’entre eux. METHODES : 204 patients issus d'une patientèle en soins primaires de 3 cabinets de médecine générale du Nord-Pas-De-Calais ont été interrogés lors d’un entretien individuel. RESULTATS : LE PATIENT se prétendrait sous-informé par son médecin mais peu démuni face à la situation. LE MEDECIN resterait l'interlocuteur privilégié et sa prise en charge dans ce contexte jugée satisfaisante. Le patient n'aurait pas perdu confiance en son médecin et ne le tiendrait pas pour responsable, même si celui-ci est à l’origine de la prescription. Deux patients sur cinq considèrent cependant ce dernier comme étant insuffisamment informé et prendront, à l’avenir, plus de précautions avant de se laisser prescrire un nouveau médicament. LES MEDIAS seraient les vecteurs principaux de l’information médicale pour les patients, rétrogradant les médecins en deuxième position. La qualité de leurs informations n’est pas remise en cause et leur image n’est pas altérée. LES LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES seraient jugés responsables de la persistance sur le marché des médicaments remis en cause. Ils transmettraient aux médecins, via les visiteurs médicaux, des informations influençant les choix thérapeutiques des professionnels de santé. Ils contrôleraient les médias et les experts médicaux des autorités sanitaires. LES POUVOIRS PUBLICS : se seraient laissés dépasser par les événements. Leurs actions sont jugées inefficaces par les patients pour l’information de la population. Un patient sur 4 pourrait même envisager de porter plainte dans ce genre de situation, en cas de survenue d’effets indésirables graves. CONCLUSION : Le bilan est cependant positif avec des patients confiants pour l’avenir suite à la réforme du médicament de décembre 2011 et satisfaits du système de santé français, jugeant celui-ci comme un des meilleurs systèmes de santé existants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Boulmé, Pascal

AUTEUR

  • Andries, Julien
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