• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2012LIL2M325
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 03/12/2012

Résumé en langue originale

Contexte : La prévalence tabagique chez les alcoolodépendants est de 80 à 90% et est responsable de la mortalité chez ces patients. Il est recommandé de proposer un sevrage tabac lors d’un sevrage alcool malgré la moindre chance de réussite démontrée l’année suivant le sevrage alcool. Méthode : Nous avons relevé de mai 2011 à juin 2012 par questionnaire, les résultats de la démarche de sevrage tabac, débutée pendant la cure hospitalière de sevrage alcool, sur la consommation tabagique et les aides ultérieures souhaitées par les patients, à 1 mois de la sortie. Résultats : Sur 59 patients intéressés et inclus lors de la cure, 38 ont été perdus de vue, conséquence de la ré-alcoolisation fréquente et de la précarité des patients étudiés. 21 (19 hommes d’âge moyen 46,14 ans) ont été revus. La consommation tabagique a évolué en deux sens : 8 patients avaient augmenté pour contrer le craving alcool et 8 avaient diminué. Cette réduction tabagique majore la motivation à l’arrêt futur : 17 patients projetaient de poursuivre la démarche de sevrage à 6 mois. Cette étape doit généralement être aidée d’une substitution nicotinique, mais non utilisée par 16 patients. La raison financière est la plus probable : 15 percevaient moins de 1200 euros mensuels. L’aide psychologique avait été demandée par 9 patients, s’expliquant par un nombre élevé de troubles de l’humeur (13 patients) et par un nécessaire soutien au changement de comportement addictif. Le médecin généraliste n’était pas repéré pour 11 patients comme personne aidante. Conclusion : Le sevrage tabac est donc envisageable au cours d’une cure de sevrage alcool. En plus de renforcer les aides existantes, le rôle du médecin généraliste reste à définir pour ces patients.

Résumé traduit

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