• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2012LIL2M313
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 13/11/2012

Résumé en langue originale

Les Céphalées Chroniques Quotidiennes (CCQ) touchent environ 2 millions d’adultes en France et sont à l’origine d’un handicap important pour les patients auquel s’ajoute un retentissement socio-économique non négligeable. Les médecins généralistes (MG) sont souvent en 1ère ligne dans la prise en charge de cette pathologie. Objectif : Evaluer les connaissances et la prise en charge des CCQ par les médecins généralistes du département du Nord. Méthodes : Enquête de pratiques professionnelles réalisée via un questionnaire dédié adressé par courrier avec enveloppe réponse aux 276 médecins généralistes de Lille et Roubaix. Analyse descriptive des résultats puis comparaison des données selon le sexe, l’âge et le nombre d’années d’exercice via le logiciel de statistique SAS version 9.2. Résultats : Un taux de réponse de 39,8% a été obtenu (n=110). 26.36% des praticiens répondaient ne pas savoir ce que sont les CCQ. 73.75% ne connaissaient pas l’existence des recommandations de l’HAS. Des examens complémentaires systématiques étaient réalisés par près de la moitié des MG face au diagnostic de CCQ. Cependant la recherche des facteurs associés aux CCQ apparaissait acquise par les praticiens et l’intérêt du sevrage en cas d’abus médicamenteux était pris en compte par la majorité des MG (90%). Bien que l’instauration d’un traitement de fond n’était conseillée que par 60% des généralistes. Discussion : Cette étude permet de mettre en évidence des connaissances incomplètes et des prises en charge variées des médecins généralistes concernant les céphalées chroniques quotidiennes (CCQ) malgré l’existence de recommandations éditées en 2004 par la Haute Autorité de Santé. Conclusion : Accorder une place plus importante aux CCQ dans la formation théorique des médecins généralistes permettrait l’amélioration du diagnostic et de la prise en charge des CCQ et limiterait également des dépenses de santé inutiles.

Résumé traduit

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