Titre original :

Y a-t-il une place pour l’exploration à l’exercice chez l’asthmatique ?

Mots-clés en français :
  • Asthme, dyspnée, épreuve fonctionnelle d’exercice, Asthmatiques, Épreuve d'effort, Exploration fonctionnelle

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2013LIL2M140
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/06/2013

Résumé en langue originale

L’asthme est une maladie inflammatoire chronique présentant plusieurs degrés de sévérité. Malgré le développement des thérapeutiques, une partie des patients asthmatiques, quelque soit la sévérité de leur pathologie, présente une dyspnée d’effort inexpliquée. L’épreuve fonctionnelle à l’exercice (EFX) peut permettre d’appréhender les mécanismes de cette dyspnée et de différencier la part liée au syndrome obstructif et celle liée à des facteurs confondants. Patients et méthodes : Une EFX avec analyse des gaz du sang était réalisée chez 114 patients asthmatiques répartis en deux groupes. Ils présentaient soit un asthme persistant léger à modéré, soit un asthme persistant sévère. La VO2 au pic de l'effort était mesurée et rapportée aux données fonctionnelles. Résultats : Il n’y avait aucune différence d’aptitude aérobie entre les deux groupes alors que le VEMS des asthmatiques sévères était plus altéré. En revanche, il existait une réponse ventilatoire différente avec l’apparition d’une hypoventilation alvéolaire relative chez les asthmatiques sévères et une tachypnée plus marquée chez les asthmatiques légers à modérés. L’obstruction bronchique n’était pas le facteur limitant l’aptitude aérobie dans 57 % des cas du groupe sévère et dans 86 % des cas du groupe modéré. L’hyperventilation inappropriée ou le déconditionnement étaient les principaux facteurs limitants. En analyse multivariée, VO2 n’était expliquée qu’à 4 % par le VEMS et à 25 % par l’hyperventilation inappropriée. Conclusion : L’EFX a toute sa place dans l’exploration de la dyspnée des patients asthmatiques, permettant d’adapter les thérapeutiques de façon plus précise ; d’autant plus que l’obstruction bronchique est peu impliquée dans la diminution de la capacité aérobie. Elle permet de proposer une réhabilitation respiratoire aux patients les plus susceptibles d’en bénéficier.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Wallaert, Benoît

AUTEUR

  • Gicquello, Alice
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