• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
• Identifiant : 2012LIL2M292
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 26/10/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis le développement de l’échographie en anesthésie, le TAP bloc a été réintroduit dans nos pratiques. Les appendicectomies et cholécystectomies coelioscopiques sont les interventions digestives les plus fréquentes aux urgences du CHRU de Lille. S’il a un impact sur l’analgésie des coeliochirurgies, le TAP bloc pourrait, dans le cadre de l’analgésie multimodale permettre une épargne morphinique. - Matériels et méthodes : Une étude prospective, non randomisée, comparative a été réalisée au bloc des urgences du CHRU de Lille. 60 patients ont été inclus dans deux groupes, 31 patients dans le groupe 0 sans TAP et 29 dans le groupe 1 avec TAP bloc échoguidé, réalisé en préopératoire avec 1,5mg/kg de ropivacaïne 5mg/ml. Tous les patients ont reçu le même protocole d’analgésie et prévention des NVPO. Les critères d’évaluation primaire étaient la consommation de sufentanil, de morphine et l’intensité douloureuse dans les 48h postopératoire. La consommation d’antalgiques non morphiniques, les NVPO, la durée d’hospitalisation et de passage en SSPI, les effets secondaires de la morphine ont été recueillis. L’analyse statistique a été réalisée par des tests de Mann-Whitney , Chi-2 ou Fisher (p<0,05), les médianes avec interquartiles ou les fréquences ont été utilisées pour comparer les données. Les résultats ont été ajustés au facteur de confusion. Une analyse des sous groupes appendicectomie et cholécystectomie a été réalisée. - Résultats : Les groupes étaient comparables selon le poids, l’âge, le sexe mais pas selon la durée opératoire. La consommation de morphine était diminuée dans le groupe TAP (médiane à 6 vs. 0 sans TAP p=0,01) ainsi que la fréquence de patients consommant de la morphine (groupe TAP 64% vs. 31%p=0,01). La consommation de sufentanil ne présentait pas de différence significative. L’EVN de douleur était à 0 dans le groupe TAP vs. 3 à l’arrivée en SSPI et à H1 (p<0,01). Les autres EVN montraient une tendance en faveur du groupe TAP bloc. Ces différences ont été retrouvées dans le sous groupe appendicectomie mais pas cholécystectomie. Les patients du groupe 1 avaient une durée de passage en SSPI et d’hospitalisation plus courte. - Conclusion : Le TAP bloc a prouvé un impact positif dans les coeliochirurgies au niveau de la douleur précoce. Il peut donc faire partie d’une stratégie d’analgésie multimodale permettant une épargne morphinique notamment dans les appendicectomies coelioscopiques.

Résumé traduit

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