Titre original :

Quels sont les freins au développement de l’IVG médicamenteuse en ville dans la région Nord-Pas-de-Calais ? : enquête auprès de 300 médecins libéraux

Mots-clés en français :
  • IVG médicamenteuse en ville, enquête, médecins libéraux, Nord-Pas-de-Calais, Avortement, Abortifs, Médecins généralistes, Santé publique -- Enquêtes

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2012LIL2M288
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/10/2012

Résumé en langue originale

L’IVG médicamenteuse est autorisée depuis la Loi de 2001 dans les cabinets de ville. Cependant, cette technique ne connaît pas l’essor escompté et sa répartition reste très inégale au niveau national. La région Nord-Pas-de-Calais ne compte que 23 médecins conventionnés, qui sont en majorité installés dans la métropole lilloise. Notre enquête quantitative et descriptive, réalisée à l’aide d’un questionnaire envoyé à 300 médecins libéraux de la région, 200 généralistes et 100 gynécologues, a pour objectif principal de déterminer les facteurs entravant le développement de cette méthode. Le taux de questionnaires analysés est de 49.3 %. Les principaux freins rencontrés par les praticiens sont le manque de disponibilité pour 53 % , les craintes médico-légales pour 44 %, la lourdeur de la charge de travail administratif pour 35 %, le défaut de formation pratique pour 34 %, l’appréhension face à la gestion des complications médicales pour 29 %, les convictions personnelles pour 29 %, l’insuffisance de formation théorique pour 26 %, et la peur du nombre élevé de demandes pour 18 %. La difficulté d’obtention de l’échographie est un obstacle mineur car seuls 5 % des médecins l’invoquent, tout comme la faible rémunération de l’acte évoquée par 4 % d’entre eux. Les résultats obtenus dans les deux sous-populations comportent des nuances, puisqu’à 38 % les gynécologues refusent de pratiquer cet acte par convictions personnelles. Parmi les médecins généralistes, les craintes médico-légales à 62 % et le défaut de formation pratique à 51 % sont les obstacles essentiels. Une séance d’information proposée aux professionnels exerçant en libéral puis, pour les volontaires, une formation pratique, théorique et indemnisée, semblent indispensables pour lever les craintes associées à la pratique de l’IVG médicamenteuse en ville.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Perez, Stéphane

AUTEUR

  • Bécue, Eglantine
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