Titre original :

Pratique de l'antibiothérapie en médecine générale : évolution et comparaison des pratiques dans deux bassins de vie

Mots-clés en français :
  • Antibiothérapie, médecine générale, recommandations pour la pratique clinique, comparaison de pratique, formation, Ordonnances médicamenteuses

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M128
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/06/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Le mésusage des antibiotiques est une des principales causes à l'origine des résistances des bactéries à ces médicaments. Le respect des recommandations par les médecins généralistes, principaux prescripteurs d'antibiotiques est nécessaire pour limiter ce phénomène de résistance. Méthode : Deux groupes de médecins ont été rencontrés en 2012 et soumis à un questionnaire sur l'antibiothérapie en médecine de ville. L'un (groupe 1) est constitué de médecins exerçant à Tourcoing et ayant participé à un travail proche de celui-ci en 2006 à l'issue duquel des supports contenant les recommandations en antibiothérapie de ville de l'époque leur avaient été distribués. Le second (groupe 2) est constitué de médecins "naïfs" exerçant dans le Bassin Minier de la région lensoise. Les prescriptions et connaissances de l'ensemble de ces médecins ont été comparées aux recommandations actuelles et aux résultats du travail de 2006. Les différences de pratique entre les deux groupes de médecins sondés ont également été analysées afin de déterminer les facteurs les influençant. Résultats : 94.1% des médecins de 2012 prescrivent un antibiotique recommandé dans l'OMA, 96% dans l'angine si le TDR est positif, 48.5% dans la PAC, 97.1% dans l'exacerbation de BPCO, 95.6% dans la cystite, 63.2% dans la pyélonéphrite, 79.4% dans la prostatite, 47.1% dans l'érysipèle, 83.8% dans l'impétigo. Une amélioration significative par rapport à 2006 est constatée dans la PAC (p ≤ 0.05) et dans l'exacerbation de BPCO (p ≤ 0.05). Seuls 36.8% des médecins de 2012 réalisent un TDR devant une suspicion d'angine et 23.5% réalisent une BU devant une suspicion de cystite. Les médecins de 2012 connaissent significativement mieux l'écologie bactérienne que ceux de 2006 dans la PAC (p ≤ 0.01), la prostatite (p ≤ 0.001) et l'impétigo (p ≤ 0.05). Les médecins du groupe 1, par rapport à ceux du groupe 2, réalisent plus de TDR (p ≤ 0.05), plus de BU dans la cystite (p ≤ 0.05), connaissent mieux les bactéries de l'OMA (p ≤ 0.05) et prescrivent plus d'amoxicilline dans l'érysipèle (p ≤ 0.05). Les médecins du groupe 1 ont été favorablement influencés par leur formation initiale, leur formation continue, leur lieu d'exercice proche d'un centre de référence des maladies infectieuses et leur participation à la thèse de 2006. Conclusion : Bien que la pratique des médecins soit assez proche des recommandations, de nouveaux vecteurs de formation continue sont à développer afin d'améliorer la prescription des antibiotiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bourez, Jean-Michel

AUTEUR

  • Virgilio, Jean-Sébastien
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