• Langue : Français
• Discipline : Médecine nucléaire
• Identifiant : 2013LIL2M125
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 10/06/2013

Résumé en langue originale

Contexte : La TEP à la 18FCH est utilisée pour la détection des récidives de cancer de la prostate au centre Oscar Lambret depuis octobre 2010. Le but de ce travail est de valider notre interprétation de la TEP et d’étudier l’impact potentiel de cet examen sur la prise en charge des patients. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, mono centrique réalisée chez 107 patients consécutifs, envoyés pour une suspicion de récidive de cancer de la prostate. Les critères de validation de la TEP étaient le suivi biologique du taux de PSA, une preuve anatomo-pathologique, les données de l’imagerie conventionnelle et/ou la décision de la réunion de concertation pluridisciplinaire. Résultats : 113 TEP ont été réalisées chez 107 patients pour suspicion de récidive, le taux moyen de PSA était de 8,9 ng/ml (σ=17) et le suivi après la TEP de 17,4 mois. La TEP a permis la mise en évidence de lésions au niveau de la loge prostatique, ganglionnaire ou osseuse, dans respectivement 21 %, 24 % et 20 % des cas. La TEP a détecté des lésions précocement, y compris chez 30 % des patients présentant un taux de PSA en dessous des seuils reconnus de récidives. 48 des 107 patients ont eu une modification de traitement en fonction de la TEP, dont 19 un traitement curateur par une radiothérapie de rattrapage de la loge et/ou des aires ganglionnaires. Trente-deux de ces 48 patients ont vu leur taux de PSA diminuer après l’instauration du traitement déterminé en fonction des résultats de la TEP à la 18FCH, laissant préjuger d’une efficacité thérapeutique. Conclusion : La TEP à la 18FCH a un intérêt pour localiser les récidives de cancer de la prostate au niveau de la loge prostatique, ganglionnaire ou osseux. Elle a un impact sur la prise en charge thérapeutique.

Résumé traduit

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