• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2012LIL2E038
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 10/05/2012

Résumé en langue originale

Le diabète de type 1, également appelé insulinodépendant en raison de l’apport exogène d’insuline indispensable au traitement de la maladie, touche près de 200 000 personnes en France. Malgré les différents schémas d’injection existants, certains patients échappent à ce traitement et ne parviennent plus à maintenir une glycémie satisfaisante. Une alternative encore au stade d’étude clinique existe et consiste à greffer des îlots de Langerhans. Cette thérapie cellulaire basée sur plusieurs allogreffes peut cependant sensibiliser ces patients, ces derniers nécessitant parfois une greffe de rein suite aux angiopathies diabétiques. Chez les quatorze patients de l’étude menée au CHR de Lille, les sérums ont été analysés avant et après les greffes afin de déterminer leur potentielle sensibilisation. Les résultats ont alors été étudiés par l’Agence de BioMédecine afin de documenter le risque d’immunisation et de prévoir les chances d’accès à une greffe de rein pour chaque patient. Il apparaît alors que le risque de diminution d’accès à la greffe rénale est modéré. Certes, en considérant les antigènes des donneurs comme interdits, le flux de donneurs potentiels diminue. Mais, les priorités accordées par le système français des greffes font que la majorité des patients étudiés pourrait accéder à une greffe. Cette dernière se ferait alors avec un temps d’attente probablement allongé, et un moins bon appariement HLA.

Résumé traduit

...