Titre original :

Prise en charge des leucémies myéloïdes chroniques résistantes à l'imatinib

Mots-clés en français :
  • Nilotinib, Dasatinib, Imatinib, Résistances, Leucémie Myéloïde Chronique, Imatinib mésylate, Thérapie moléculaire ciblée, Leucémie myéloïde chronique, Thérapeutique, Résistance aux médicaments.

  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2012LIL2E037
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 09/05/2012

Résumé en langue originale

Le traitement de première intention de la LMC, pathologie caractérisée par la synthèse d'une protéine à activité tyrosine-kinase excessive, repose sur l'administration de l'imatinib (Glivec®), premier inhibiteur de tyrosine-kinase, mis sur le marché en 2001. Ce dernier a véritablement révolutionné la prise en charge de la LMC, permettant d'obtenir des RMM durables. Cependant, encore un tiers des patients montre une réponse inférieure à l'imatinib, soit parce qu'ils n'atteignent jamais une réponse optimale, soit par perte de cette réponse. Si les mécanismes impliqués dans ces résistances sont multiples et imbriqués les uns dans les autres, le développement de mutations dans le domaine kinase d'ABL semble être l'un des mécanismes prédominants. Pour palier aux phénomènes de résistance ou d'intolérance à l'imatinib, deux nouveaux inhibiteurs de tyrosine-kinase, dits de deuxième génération, sont venus s'ajouter à l'arsenal thérapeutique : le dasatinib ( Sprycel® ) mis sur le marché en 2006 et le nilotinib ( Tasigna® ) mis sur le marché en 2007. Ces deux molécules constituent le traitement de première intention des LMC résistantes ou intolérantes à l'imatinib, celles-ci ayant montré à la fois une efficacité et une tolérance supérieure à une augmentation de la dose d'imatinib. Dans le cadre de cette thèse, douze patients d'un CHR, tous résistants ou intolérants à l'imatinib, traités par inhibiteurs de tyrosine kinase de deuxième génération, ont été observés. Cette étude a montré que le nilotinib et le dasatinib présentent des profils d'efficacité comparables, aussi bien chez les patients intolérants que chez les patients résistants à l'imatinib. Cependant, la toxicité assez différente des deux médicaments permet d'adapter le choix du traitement au profil physiopathologique du patient. Des molécules de troisième génération sont actuellement en cours de développement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fernandes, José

AUTEUR

  • Descamps, Marie
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