• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2013LIL2M121
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 06/06/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer du testicule, premier cancer solide de l’homme jeune, est rare mais d’excellent pronostic si le diagnostic est précoce. Étant en première ligne, le médecin généraliste doit être correctement formé à cette pathologie. Méthodes : Un questionnaire a été adressé à 200 médecins généralistes du Nord-Pas-de- Calais, tirés au sort. Prévalence et gestion du cancer du testicule dans la patientèle, niveau de formation des médecins et transmission de l’information médicale ont été évalués. Résultats : 37% IC [28,77-45,68] des médecins interrogés sont concernés par cette pathologie avec une moyenne de 1,5 patient par médecin. 79% [64,6-89,04] de ces médecins ont reçu la RCP et 80% [64,95-89,91] ont des informations régulières sur l’évolution du patient. 64% [55,54-72,4] des interrogés considèrent que la gêne liée à la sphère génitale est un frein au diagnostic. 88% [81,39-93,18] des médecins ont une formation universitaire et 25% [18,35-33,91] ont une FMC spécifique. 75% [66,09-81,65] ont cité la cryptorchidie comme critère de dépistage et 18% [12,41-26,43] ont cité l’infertilité. Un lien statistique a été démontré entre la gêne liée à la sphère génitale et médecin femme [p= 0,0114] et entre exercice en milieu rural et patient souffrant d’un cancer du testicule [p= 0,0186]. Conclusion : Acteur-clé dans la gestion du cancer, la formation du médecin généraliste doit être renforcée notamment sur la néoplasie testiculaire, pathologie d’incidence croissante mais guérissable.

Résumé traduit

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