Titre original :

Étude de la O-N-acétylglucosaminylation chez le parasite Toxoplasma gondii et de son rôle dans la localisation nucléo-cytopasmique des énolases

  • Langue : Français
  • Discipline : Sciences de la vie et de la santé. Parasitologie
  • Identifiant : Inconnu
  • Type de thèse : Doctorat
  • Date de soutenance : 01/01/2006

Résumé en langue originale

cette protéine avec les OGTs végétales, les protéines SPINDLY, rappelant le lien entre les Apicomplexa et les micro-organismes photosynthétiques. Ce travail démontre pour la première fois l'existence de la O- N-acétylglucosaminylation et de l'OGT chez Toxoplasma gondii. e mettre en évidence l'induction de l'expression de gènes spécifiques du stade bradyzoite, suggérant un rôle de régulateur génique de ces enzymes glycolytiques. Une cinétique in vitro de l'adressage nucléaire d'ENO2 dans le tachyzoïte a révélé que la localisation nucléaire de cette enzyme était corrélée aux stades précoces de la réplication parasitaire. L'étude du processus autorisant la localisation nucléo-cytoplasmique des deux énolases a permis de démontrer que ENO1 et probablement ENO2 portent un ou plusieurs résidus O-GlcNAc, modification posttraductionnelle agissant de concert avec la phosphorylation et permettant la localisation nucléocytoplasmique. Le gène codant pour l'enzyme permettant de greffer ces résidus O-GlcNAc sur les protéines, la O-GlcNAc transférase ou OGT, a été identifié par bio-informatique et partiellement cloné. L'analyse par Blast de l'OGT putative ainsi qu'une étude phylogénétique ont mis en évidence la forte homologie de- L'inter-conversion du tachyzoïte virulent en bradyzoïte quiescent est au centre de la pathogenèse et de la pérennité du parasite protozoaire Toxoplasma gondii. Les bases moléculaires régissant cette différenciation parasitaire n'ont pas encore été complètement élucidées à ce jour. L'inter-conversion est marquée par l'expression spécifique de stade d'un grand nombre de protéines, conséquente à une régulation fine des gènes du parasite. Notre laboratoire a notamment mis en évidence l'existence de deux protéines homologues de l' énolase, ENO 1 exprimée chez le bradyzoïte, et ENO2 exprimée chez le tachyzoïte. Ces deux enzymes glycolytiques, ordinairement cytoplasmiques, sont localisées dans le noyau des parasites pendant la réplication active et au cours du processus d'inter-conversion. L'obtention de tachyzoïtes transgéniques sur-exprimant ENOl ou ENO2 en fusion avec l'épitope HA, a permis de confirmer la localisation nucléaire des deux protéines et d

  • Directeur(s) de thèse : Tomavo, Stanislas

AUTEUR

  • Oria, Gabrielle