• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
• Identifiant : 2013LIL2M120
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/06/2013

Résumé en langue originale

Contexte: La défaillance microcirculatoire lors du choc septique et corrélée à une mortalité plus importante. L’utilisation de vasodilatateurs pourrait améliorer la microcirculation. Une étude fait suspecter un effet délétère sur la survie. Cependant, les patients n’avaient pas forcément d’anomalies microcirculatoires à l’inclusion. Une étude visant à abaisser le taux de lactate artériel en se guidant sur la SvcO2 utilise des dérivés nitrés devant l’association SvcO2 élevée et hyperlactacidémie et montre une baisse de mortalité, mais l’algorithme de traitement ne contient pas que des dérivés nitrés. Notre étude a voulu montrer la tolérance hémodynamique des dérivés nitrés lors de l’état de choc septique et rechercher l’absence d’effet délétère sur le pronostic. Matériel et méthodes : C’est une étude rétrospective réalisée dans le service de réanimation Calmette. Le critère de jugement principal est la variation de la pression artérielle moyenne et de la variation de noradrénaline administrée, sous dérivés nitrés. Les critères de jugement secondaires concernent les facteurs prédictifs de mortalité. Résultats : 77 patients sont inclus dont 11 sous dérivés nitrés Sur le plan hémodynamique, la pression artérielle moyenne augmente significativement (p=0,01). La dose de Noradrénaline est augmentée seulement chez 2 patients. Les patients traités par dérivés nitrés sont plus sévères que leurs témoins : la procalcitonine est plus élevée (p=0,02), ils présentent plus souvent une dysfonction ventriculaire gauche (p=0,007), la dose de noradrénaline est plus élevée (p=0,06). La mortalité est de 54% dans le groupe dérivés nitrés contre 45% dans le groupe témoin (p=0,74 avec un odds ratio de 1,44 (0,4-5,2). Concernant les facteurs de risque de mortalité dans la population globale, l’analyse multivariée retrouve la nécessité d’une épuration extrarénale (OR 9,9 (2,9-33,4) et un taux de lactate >2mmol/l (OR 6,5 (1,9-22,3)). Conclusion : L’utilisation des dérivés nitrés dans le choc septique semble faisable notamment sur le plan de la tolérance hémodynamique. Une étude prospective incluant des patients tous porteurs d’anomalies microcirculatoires serait souhaitable.

Résumé traduit

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