• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
• Identifiant : 2013LIL2M118
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/06/2013

Résumé en langue originale

Objectif : L’objectif principal de ce travail est de déterminer le taux d’invasion paramétriale des cancers du col de moins de 4cm opérés d’une colpohystérectomie élargie proximale, avec ou sans curiethérapie néo-adjuvante, à l’Hôpital Jeanne de Flandre. Les objectifs secondaires sont de déterminer les facteurs de risque d’invasion paramétriale et de récidive dans le cas des patientes ayant une tumeur de moins de 2cm et dans le cas des tumeurs de taille comprise entre 2 et 4cm avec curiethérapie, afin de juger de la possibilité de sélection d’une population potentiellement éligible à une chirurgie moins élargie. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée d’avril 1996 à février 2012. 70 patientes ont été prises en charge par chirurgie ou par association radio-chirurgicale pour des tumeurs du col de moins de 4cm. Résultats : Il a été retrouvé une seule invasion paramétriale, soit un taux d’invasion paramétriale de 1.4%. Cette invasion paramétriale a été retrouvée chez une patiente ayant une tumeur de plus de 2cm n’ayant pas reçu de curiethérapie néoadjuvante. Ce taux est de 0% pour des tumeurs de moins de 2cm, ainsi que pour les tumeurs de taille comprise entre 2 et 4cm avec curiethérapie néoadjuvante. Aucune patiente n’a eu d’invasion paramétriale non détectée par l’IRM. Le taux de morbidité urinaire est de 21.4%, le taux de complications urinaires de grade III de 5.71%. Avec un recul moyen de 4 ans et demi, le taux de survie sans récidive à 3 et 5 ans est de 85.5%, ce taux est de 100% pour les 11 patientes ayant une tumeur de moins de 2cm, ayant eu une conisation in sano, sans résidu tumoral à l’examen anatomopathologique définitif. 8 patientes ont présenté une récidive, soit un taux de récidive de 11.4%, avec un délai moyen de survenue de 25 mois. 2 patientes sont décédées de leur récidive. Conclusion : La colpohystérectomie élargie proximale est l’un des traitements standard actuels des cancers précoces du col. Cette chirurgie implique un taux de morbidité notamment urinaire et sexuelle non négligeable. Le taux d’invasion paramétriale retrouvé dans notre étude est de 1.4%, ce qui est concordant avec les données de la littérature, qui retrouvent ce taux entre 0 et 1.94%. L’invasion des paramètres est donc très faible dans le cas de cancers du col précoces et laisse entrevoir des perspectives de désescalade thérapeutique. Néanmoins, les données de la littérature ne permettent pas actuellement de standardiser un protocole moins radical et les recommandations actuelles restent de rigueur.

Résumé traduit

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