• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2012LIL2M282
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 24/10/2012

Résumé en langue originale

Après guerre, la reconnaissance de la possibilité de souffrance psychique chez le nourrisson, a été le point de départ du développement de la psychiatrie du bébé. Les soins psychiques apportés aux bébés ont commencé à se développer. Ce travail concerne la prise en charge de la souffrance psychique du bébé de moins d’un mois, en maternité. Il s’appuie sur l’analyse d’un cas singulier. Le plan périnatalité 2005-2007 a permis de favoriser la prise en compte de la dimension affective autour de la grossesse et de la naissance. La prise en charge du nouveau-né nécessite un travail pluridisciplinaire, de collaboration entre psychistes et somaticiens et le développement de réseaux de soins. Le dépistage de la souffrance psychique des bébés est réalisé par les soignants de première ligne. Cela nécessite la mise en place de formations adaptées. Le psychiatre intervient dans un deuxième temps, en anténatal et en postnatal. Il doit, aussi, articuler les prises en charge des différents temps : grossesse, naissance, post-partum, afin d’assurer la continuité de la prise en charge. Il a également un rôle indirect de soutien aux équipes soignantes. Cette souffrance psychique du bébé, génère, parfois, déni ou banalisation chez les soignants, reflétant la souffrance des soignants. Il est indispensable de proposer aux soignants un espace de soutien et d’élaboration, pour préserver les patients, les soignants et l’institution. L’étude de ce cas clinique souligne le fait que, malgré la mis en place des différentes dispositions décrites, les prises en charge de certaines situations cliniques peuvent être rapidement mises en échec, d’où la nécessité de poursuivre la réflexion sur nos pratiques.

Résumé traduit

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