Titre original :

Effets de la réhabilitation respiratoire sur l’activité physique quotidienne des patients atteints de pneumopathie interstitielle diffuse fibrosante

Mots-clés en français :
  • Rééducation et réadaptation, Activité motrice, Pneumopathies interstitielles, Fibrose pulmonaire, Poumon -- Maladies, Exercices physiques

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2012LIL2M274
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/10/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Les pneumopathies interstitielles diffuses fibrosantes sont associées à une destruction progressive et irréversible du poumon responsable d’un handicap majeur. L’objectif de cette étude était d’étudier les effets de la réhabilitation respiratoire sur l’activité physique quotidienne des patients atteints de ces pathologies. Méthode : 25 patients ont été inclus avec une évaluation de l’activité physique par un accéléromètre (Armband SenseWear®) avant et après une réhabilitation respiratoire au domicile de 8 semaines. Les paramètres épidémiologiques, fonctionnels respiratoires, de tolérance à l’exercice et de qualité de vie ont été recueillis et corrélés aux paramètres d’activité physique (temps actif, nombre de pas et dépense énergétique). Résultats : En post-réhabilitation immédiat, la diminution médiane du temps actif était de 12 min (p=0,055), du nombre de pas de 335 pas (p=0,1), de la dépense énergétique globale de 67 calories (p=0,65) et de la dépense énergétique active de 49 calories (p=0,075). L’amélioration médiane du score HAD était de 2 points (p=0,09) et celle du sous-score anxiété de 1 point (p=0,015). Les scores de qualité de vie et la fonction respiratoire ne s’altéraient pas. Le test de stepper s’améliorait de 48 coups (p=0,03) sans amélioration du test de marche de 6 minutes (p=0,18). Les PaO2 au repos et à l’effort diminuaient respectivement de 5 mmHg en médiane (p=0,04) et de 10 mmHg (p=0,03). Les autres paramètres ne variaient pas significativement. A distance de la réhabilitation, la CPT diminuait de 9% de la théorique en médiane à 1 an (p=0,003) et la DLCO de 5,5% à 6 mois (p=0,001). La CVF était corrélée au déclin à 1 an du temps actif (r=0,738 - p=0,046) et du nombre de pas (r=0,81 - p=0,022). Le déclin du KCO à 6 mois était corrélé à l’évolution à 6 mois du temps actif (r=0,852 – p=0,001), de la dépense énergétique globale (r=0,741 – p=0,009) et active (r=0,88 – p<0,001). Conclusion : La réhabilitation respiratoire n’améliore pas l’activité physique des patients atteints de pneumopathie interstitielle fibrosante mais elle améliore leur anxiété. L’activité des patients est déterminée par leur fonction respiratoire, leur tolérance à l’exercice et leur état psychologique. Agir sur ces 2 derniers points pourrait permettre d’améliorer l’efficacité de la réhabilitation sur l’activité physique quotidienne et sur la qualité de vie de ces patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Wallaert, Benoît

AUTEUR

  • Le Rouzic, Olivier
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