Titre original :

Prise en charge des pneumothorax spontanés primaires dans un service d’urgence

Mots-clés en français :
  • Pneumothorax spontanés primaires, drainage, urgences, Drainage chirurgical, Services d'urgence médicale

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M113
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 31/05/2013

Résumé en langue originale

Contexte : Bien que le pneumothorax spontané primaire soit une pathologie fréquente, sa prise en charge s’avère peu consensuelle dans le service des urgences. Méthode : Etude prospective, monocentrique, observationnelle, menée aux urgences de l’hôpital Saint-Vincent de Paul de Lille du 01/03/2011 au 31/01/2013. Inclusion des patients présentant un premier épisode de pneumothorax spontané, (exclusion des patients aux antécédents de pneumothorax, de pathologies pulmonaires sous-jacentes et des pneumothorax non spontanés). L’objectif est de réaliser un état des lieux des caractéristiques cliniques des pneumothorax pris en charge et des pratiques des urgentistes, notamment en comparant le drainage de petit calibre versus gros calibre. Les comparaisons sont réalisées par des tests non paramétriques. Le risque de première espèce est fixé à 0,05. Résultats : 32 patients inclus, échantillon majoritairement masculin, longiligne, avec une médiane d’âge à 26,5 ans et ayant comme principal facteur de risque une intoxication tabagique. Selon les définitions de l’ACCP et de la BTS : 15 patients dans le groupe « petits » pneumothorax et 17 dans le groupe « grands » pneumothorax. 13 patients bénéficient d’une surveillance simple, 19 sont drainés (8 par un drainage de petit calibre et 11 par un drainage de gros calibre, sans différence significative entre les petits et grands pneumothorax). Aucune différence significative n’est objectivée entre le drainage de petit calibre versus gros calibre, pour l’efficacité du traitement, ainsi que pour le niveau de douleur, restant, malgré tout, trop élevé dans les deux groupes. Néanmoins une différence significative est observée pour la consommation d’antalgiques initiale (p=0,021) et globale (p=0,041) avec des paliers d’antalgiques plus forts dans le groupe drainage de gros calibre. Conclusion : L’insertion d’un drain de petit calibre comparé au gros calibre est aussi efficace, sur notre recrutement de pneumothorax sans signe de gravité, avec une consommation moindre d’antalgiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Develter, Thomas

AUTEUR

  • Vanhove, Aurélie
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