Titre original :

Facteurs de réponse dans les leucémies aiguës myéloblastiques traitées par azacytidine

Mots-clés en français :
  • Leucémie aiguë myéloblastique, Agents déméthylant, Biologie moléculaire, Leucémie aiguë myéloïde -- Thérapeutique, Azacitidine

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2012LIL2M262
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Les leucémies aiguës myéloblastiques (LAM) ont un pronostic sombre, nécessitant de nouveaux traitements. Des facteurs pronostiques ont été validés dans le cadre de traitements conventionnels afin d’adapter le traitement aux caractéristiques de chaque patient. L’azacytidine est un agent déméthylant ayant démontré son efficacité dans les syndromes myélodysplasiques de haut risque dont l’efficacité et les facteurs pronostiques de réponse nécessitent d’être explorés dans les LAM. Méthodes : De manière rétrospective, les patients du Nord-Pas-de-Calais et d’Amiens traités par azacytidine pour une LAM entre 2007 et 2011 ont été recensés. Une recherche de mutations de 12 gènes sur ADN génomique par biologie moléculaire « classique » et séquençage ultra haut débit a été réalisée afin d’en évaluer leur impact pronostique. Résultats : Dans cette cohorte de 102 patients, l’âge médian était de 68 ans [20-82]. Les LAM secondaires représentaient 51% des cas. 57% étaient traités en 1ere ligne, 20% en 2e ligne et 23% en 3e ligne et plus. 51% des patients présentaient un risque cytogénétique défavorable. La blastose médullaire médiane était de 35% [9 ; 93]. Le taux de réponse globale était de 19% avec une durée médiane de 9,5 mois [2,5-38,7]. 9 patients étaient allogreffés au terme du traitement par azacytidine. 39% des patients n’atteignaient pas l’administration des 4 cures dont 20% en raison d’une progression de la maladie. La ligne thérapeutique apparaît comme pronostique de la réponse à l’azacytidine avec 26% de réponse globale en première ligne contre 9% en deuxième ligne et plus (p=0,03). IDH2 muté apparaît comme un facteur pronostic péjoratif de réponse (40% vs 0%) parmi la recherche de mutations réalisées. La survie médiane de la cohorte était de 7,1 mois [IC95 : 5,3-8,8]. La ligne thérapeutique avait un impact péjoratif avec une survie médiane diminué à 5,3 mois en cas de 3e ligne et plus (P=0,04) et à 2,5 mois en cas d’antécédent d’allogreffe (p=0.02). A l’inverse, la réalisation d’une allogreffe à l’issu de traitement par azacytidine permet un allongement de la survie médiane à 12,1 mois (p=0,01). Conclusion : L’azacytidine est un traitement qui est à envisager chez le patient âgé en première ligne pour une LAM à caryotype complexe permettant une prise en charge ambulatoire. L’allogreffe à conditionnement atténué devra être envisagée chaque fois que possible chez ces patients. IDH2 muté apparaît dans une première analyse avoir un impact péjoratif sur l’obtention de la réponse.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Preudhomme, Claude

AUTEUR

  • Gay-Guerinet (Gay), Julie
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