Titre original :

Impact de la surveillance glycémique, des modalités du traitement et du vécu du diabète de type 1 sur l’équilibre de la maladie dans une population d’enfants pré-pubères

Mots-clés en français :
  • Diabète de type 1, enfant pré-pubère, équilibre glycémique, adaptation du traitement par insuline, surveillance glycémique, vécu de la maladie, Diabète insulinodépendant -- Chez l'enfant, Diabètes -- Chez l'enfant, Glucose sanguin

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2013LIL2M105
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/05/2013

Résumé en langue originale

Objectifs : L’apparition de complications dans l’évolution du diabète de type 1 dépend, en grande partie, de l’équilibre glycémique obtenu depuis le début de la maladie. Une hémoglobine glyquée (HbA1c) inférieure ou égale à 7,5% retarde et limite les complications. Nous avons recherché les facteurs ayant le plus d’impact sur l’équilibre glycémique (HbA1c) parmi les modalités de la surveillance glycémique, du traitement, ainsi que le vécu de la maladie dans une population d’enfants. Méthode : Cette étude longitudinale et rétrospective porte sur 45 enfants diabétiques de type 1 pré-pubères avec une bonne adhésion au suivi et au traitement, pris en charge en pédiatrie au CHRU de Lille et au CH de Cambrai. Résultats : Aucun des facteurs étudiés n’influençait de façon significative l’HbA1c moyenne dans notre population. Les valeurs maximales d’HbA1c étaient améliorées par une surveillance glycémique intensifiée, une adaptation plus affinée des doses d’insuline et une durée plus courte d’évolution de la maladie (p=0,002 en analyse multivariée). L’étendue de l’HbA1c diminuait en cas d’adaptation plus fine du traitement (p=0,007 en analyse multivariée). Un plus grand nombre de glycémies semblerait améliorer l’équilibre en analyse uni–et multivariée (p=0,06 pour l’HbA1c moyenne en analyse univariée). Ni les adaptations des doses d’insuline selon la glycémie pré-prandiale (p=0,44) ni l’intensification du schéma d’insulinothérapie en terme de nombre d’injections (p=0,40) n’amélioraient l’équilibre glycémique. Les patients effectuaient plus de glycémies que ce qui leur étaient recommandé : 1,38 glycémies par jour en plus des cinq demandées dans le groupe de surveillance glycémique classique vs 0,99 glycémie par jour en plus des trois demandées dans le groupe de surveillance allégée (p=0,30). L’augmentation du nombre de glycémies supplémentaires altérait de manière significative la qualité de vie (p=0,02) et le score de dépression (p=0,02). Conclusion : Dans notre population de patients au traitement correctement administré, l’intensification du schéma d’insuline n’était pas corrélée à une meilleure HbA1c. Le degré d’aptitude du patient et de son entourage à adapter les doses d’insuline quotidiennes constitue un facteur essentiel d’équilibre glycémique. Des études prospectives, randomisées et à plus grande échelle apparaissent ainsi nécessaires pour déterminer la surveillance glycémique optimale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gueorguieva, Iva

AUTEUR

  • Lefevre, Christine
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