• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
• Identifiant : 2013LIL2M103
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 24/05/2013

Résumé en langue originale

OBJECTIFS : L’objectif de cette enquête était d’évaluer les pratiques des anesthésistes-réanimateurs du Nord Pas-de-Calais concernant la prise en charge des patients à risque cardiaque en périopératoire. MÉTHODES : Un questionnaire de 50 items a été envoyé à 228 anesthésistes-réanimateurs du Nord Pas-de- Calais, les réponses ont été recueillies de juin à septembre 2011. Les questions portaient sur les caractéristiques démographiques, la réalisation de l’ECG, l’évaluation du risque cardiaque et l’avis du cardiologue en préopératoire, les traitements périopératoires, le type d’anesthésie et le monitorage peropératoire, l’évaluation postopératoire du patient à risque cardiaque et la connaissance des différentes recommandations. RÉSULTATS : 77 réponses ont été retournées, soit un taux de retour de 33%. 77% des répondeurs étaient des hommes, 44% exerçaient dans le public, 72% avaient une activité anesthésique polyvalente. En préopératoire, la capacité à l’effort était recherchée dans 95% des cas. Le score de Lee était utilisé dans 35% des cas. 42% avaient un cardiologue correspondant et 86% envoyaient leurs patients à risque chez le cardiologue. 18% des praticiens réalisaient des réunions pluridisciplinaires pour les patients à risque. Un ECG était prescrit en fonction de l’âge dans 51% des cas. Les ß-bloquants antérieurement prescrits étaient administrés en prémédication dans 97% des cas, les statines étaient reprises dès que possible en postopératoire dans 97% des cas. En préopératoire, 50% des praticiens avaient déjà initié un ß-bloquant, 10% une statine. 63% arrêtaient le clopidogrel, 6% arrêtaient l’acide acétylsalicylique en préopératoire. L’étude POISE était connue par 38% des médecins. Le segment ST était monitoré dans 41% des cas en peropératoire chez les patients à risque. En postopératoire chez les patients à risque, 13% demandaient systématiquement une troponinémie, un ECG, une surveillance en soins continus et un suivi cardiologique à distance. 98% des praticiens affirmaient se tenir informés des recommandations, 56% connaissaient les recommandations américaines, 82% connaissaient les recommandations européennes. CONCLUSION : Des disparités existent dans la gestion périopératoire des patients à risque cardiaque par les anesthésistes-réanimateurs. Cela justifie la nécessité de diffusion large des informations contenues dans les recommandations, ainsi que des mises à jour régulières par des programmes de développement professionnel continu.

Résumé traduit

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