Titre original :

Valeur pronostique de l’aptitude aérobie sur la survie après transplantation hépatique

Mots-clés en français :
  • Capacité aérobie, Meld, Mortalité, Transplantation hépatique, VO2max, Foie -- Transplantation -- Mortalité, Foie -- Exploration fonctionnelle, Appareil respiratoire -- Exploration fonctionnelle

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2012LIL2M251
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2012

Résumé en langue originale

Contexte: La capacité aérobie, estimée par la VO2max, est un critère intégratif de l’aptitude cardiaque et respiratoire à l’effort. Sa valeur pronostique est bien établie dans l’insuffisance cardiaque, et est en cours d’évaluation chez les candidats à la TH. Les objectifs de notre étude étaient d’évaluer l’impact de la diminution de la VO2max sur la survie et la durée d’hospitalisation après TH, et de déterminer les paramètres associés à cette diminution. Patients et méthodes: les greffés hépatiques adultes ayant bénéficié d’épreuves d’effort cardio-respiratoires au CHU de Lille dans le bilan avant TH ont été inclus dans notre étude. Les résultats ont été comparés entre les patients transplantés avant et après mars 2007, date à laquelle le score de MELD a été instauré en France pour la sélection et la priorisation des candidats. La survie à un an et la durée d’hospitalisation après la TH ont été comparées entre les candidats présentant ou non d’une baisse sévère de la VO2max avant TH. Résultats: entre 2001 et 2012, 264 transplantés hépatiques ont été inclus et présentaient une VO2max moyenne de 63,9% avant TH. Les paramètres associés à la baisse de la VO2max étaient l’aggravation de la fonction hépatique, la cirrhose d’origine alcoolique, l’anémie et le sexe féminin. La mortalité à un an était faible (6,1% sur l’ensemble de la cohorte) et comparable chez les patients présentant ou non une baisse sévère de la VO2max. La corrélation avec l’allongement de la durée d’hospitalisation était significative. Conclusion: La baisse sévère de la capacité aérobie avant TH n’apparait pas dans notre étude comme un facteur pronostic de diminution de la survie précoce après TH, mais semble augmenter la morbidité, estimée par la durée d’hospitalisation. Le bénéfice de programmes de réhabilitation à l’effort reste à évaluer dans ce contexte.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dharancy, Sébastien

AUTEUR

  • Mallet, Maxime
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