Titre original :

Archéologie moléculaire : étude des relations de parenté entre individus présents au sein d'une sépulture collective de l'époque néolithique

  • Langue : Français
  • Discipline : Sciences de la vie et de la santé
  • Identifiant : Thèse : 2000LIL10082
  • Type de thèse : Doctorat
  • Date de soutenance : 01/01/2000

Résumé en langue originale

A l'époque néolithique, les sépultures collectives sont fréquentes. Dans ces gisements, nous observons souvent une sélection des corps selon des critères particuliers tels que l'âge ou le sexe ; mais la plupart du temps, la nature de cette sélection n'est pas connue. S'agit-il d'une sélection des corps sur des critères sociaux ou familiaux ? Nous avons décidé d'aborder ce problème en faisant une étude génétique des ossements d'une des tombes du site de Conde-sur-Ifs la Bruyère-du-Hamel (Calvados, 4000-3700 cal b.c.). Le risque de contamination par de l'ADN moderne des échantillons anciens pose de sérieux problèmes et requiert un grand nombre de précautions et de contrôles lors des manipulations. C'est particulièrement le cas lorsque l'on étudie des échantillons anciens humains, car l'ADN humain moderne est la source principale de contamination. En dépit de ces problèmes, nous avons étudié l'ADN mitochondrial (ADNmt) d'individus inhumes dans une sépulture collective de 6 000 ans. L'étude basée sur la variabilité de la région de contrôle de l'ADN mitochondrial a permis de déterminer que dix des douze individus présents dans la tombe ont des types mitochondriaux différents. Ainsi, nous pouvons exclure une relation de parenté entre ces individus selon la lignée maternelle.

AUTEUR

  • Delefosse, Thomas
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