• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Ophtalmologie
• Identifiant : 2012LIL2M178
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 26/09/2012

Résumé en langue originale

Les patients myopes forts sont de plus en plus demandeurs de chirurgie réfractive. Deux techniques sont essentiellement proposées : la PKR et le LASIK. L’utilisation de la mitomycine C (MMC) pour les patients myopes forts ayant recouru à la PKR a permis d’améliorer la prévisibilité réfractive et de résoudre une des complications de cette intervention : le haze. Cette étude a pour objectif d’évaluer les résultats réfractifs de la PKR et la gêne visuelle subjective post-opératoire souvent préexistantes chez ces myopes forts. MATÉRIELS ET MÉTHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive de 26 patients. Les critères d’inclusion étaient : myopie ≥ -8D, longueur axiale ≥ 26 mm, emmétropie post-opératoire visée, un suivi d’au moins 12 mois. Après désépithélialisation et photoablation au laser Excimer, la MMC à 0,2 mg/ml était appliquée sur la cornée pendant une minute. Les données cliniques (acuité visuelle, équivalent sphérique, haze) et paracliniques (topographie cornéenne et score RMS à l’aberrométrie) ont été récupérées en pré-opératoire, à 1 mois et à 12 mois et un questionnaire de satisfaction était rempli. RÉSULTATS : L’ES pré-opératoire était de -10,12 D +/- 1,73. L’emmétropie à +/-0,50D était obtenue chez 80% des yeux à un mois, puis 66,6% à 12 mois. Le haze moyen final était de 0,18 +/-0,2. Tous les patients étaient très ou plutôt satisfaits. Les taux de halos nocturnes et d’éblouissements post-opératoires étaient respectivement de 69,2% et de 50%. Le score RMS final semblait plus élevé en cas de halos et chez les patients moins satisfaits. Le rapport ZO/DP n’intervenait pas dans le niveau de satisfaction mais avait tendance à influencer la fréquence des halos. Néanmoins, ces résultats ne sont pas statistiquement significatifs en raison d’un faible effectif. CONCLUSION : Aucun patient ne s’est dit insatisfait de l’intervention malgré la plainte visuelle subjective. Les halos nocturnes tendent à augmenter lorsque le score RMS était élevé et le rapport ZO/DP petit. Ces paramètres pourraient représenter des facteurs prédictifs de halos et devront être étudiés sur un plus grand échantillon de patients pour conclure à des résultats statistiquement significatifs.

Résumé traduit

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