• Langue : Français
• Discipline : Électronique
• Identifiant : Inconnu
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 01/01/1999

Résumé en langue originale

L'application des normes sur la comptabilité électromagnétique impose aux équipements destinés à être placés sur sites industriels des seuils minima d'immunité électromagnétique. Or ces seuils sont-ils toujours bien adaptés à la pollution électromagnétique rencontrée sur ces sites? Notre thèse traite tout d'abord de la pollution provenant de courants transitoires véhicules par le réseau de terre d'une installation. Ensuite nous recherchons l'effet de renforcement de l'amplitude des champs microondes provoqué par l'infrastructure métallique d'un local. La définition d'une référence d'amplitude du seuil maximum de courant transitoire du réseau de terre a nécessité une confrontation avec le test normalisé CEI 1000-4-4, dont le but est de produire sur les câbles d'interconnexion des équipements électroniques des parasites générés par couplage électrique. Des expériences mettant en oeuvre plusieurs scénarios ont été déterminantes pour évaluer la tension induite en extrémité des câbles d'interconnexion soumis à la contrainte imposée par le test normalisé. De cette donnée comparée à la tension induite obtenue à partir de mesures d'impédance de transfert du réseau de terre, nous avons déduit le seuil maximum du courant transitoire acceptable par le réseau. La seconde partie de notre travail a nécessité des expériences mettant en oeuvre une source émettant à 900MHz. Cette source installée dans trois milieux réverbérants de nature différente a servi de référence pour mesurer le renforcement de champ obtenu par des réflexions sur des surfaces métalliques. Les informations recueillies au cours de ces expériences nous permettent de définir la puissance maximum d'une source compatible avec les niveaux d'immunité en champ électrique imposés par les normes aux équipements électroniques.