Titre original :

Les anticorps antiphosphatidyléthanolamine isolés, marqueurs d’une forme de syndrome des antiphospholipides ? : à propos de 36 patients

Mots-clés en français :
  • Syndrome des antiphospholipides, Anticorps antiphosphatidyléthanolamine, Thrombose veineuse, Thrombose artérielle, Fausse couche, Récidive thrombotique, Grossesse -- Complications, Thrombose, Syndrome antiphospholipide -- Diagnostic

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine interne
  • Identifiant : 2012LIL2M176
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/09/2012

Résumé en langue originale

Contexte : Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est une pathologie auto-immune responsable de thromboses artérielles et veineuses et d’évènements obstétricaux récidivants nécessitant un traitement antithrombotique prophylactique secondaire. Lorsqu’il existe un tableau clinique évocateur de SAPL, mais que la recherche répétée dans le temps d’anticorps antiphospholipides conventionnels revient négative, on parle de SAPL « séronégatif ». Parmi les patients répondant à cette définition, certains sont porteurs d’anticorps antiphosphatidyléthanolamine (aPE). Méthode : Afin de déterminer si les aPE sont un marqueur d’une forme de SAPL, nous avons étudié rétrospectivement les données démographiques, cliniques et biologiques, ainsi que l’évolution, de 36 patients présentant des évènements thrombotiques ou obstétricaux et des aPE isolés. Résultats : La population de notre étude était constituée de 30 femmes et 6 hommes. L’âge médian au premier évènement clinique était de 32,5 ans. Le premier évènement était une thrombose pour 28 patients (veineuse pour 15 patients et artérielle pour 13). Huit patientes présentaient un premier évènement de type obstétrical. On notait une persistance des aPE à 12 semaines dans 87,5 % des cas, toujours de même isotype que lors du premier dosage. Le taux de récidive était élevé et la récidive était précoce : 87,5 % des patientes avec premier évènement obstétrical présentaient une récidive avec un délai médian de 8 mois, et 25 % des patients avec premier évènement thrombotique avaient récidivé à 24 mois. La récidive était de même type que le premier évènement dans 78,6 % des cas. Chez les patients sous anti-vitamine K au long cours dès le premier évènement (thrombotique), l’incidence de la récidive était de 10 % à 24 mois contre 31,8 % pour les autres traitements. Sous traitement par aspirine et héparine de bas poids moléculaire, les fausses couches représentaient 22,2 % des grossesses contre 76,2 % sans traitement. Conclusion : Les patients avec évènement thrombotique ou obstétrical porteurs d’aPE isolés présentent des caractéristiques démographiques, cliniques, biologiques et évolutives similaires aux patients avec SAPL.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lambert, Marc

AUTEUR

  • Stavris, Chloé
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