Titre original :

Prévalence de l'état de stress post-traumatique en soins primaires après accident de la circulation

Mots-clés en français :
  • État de stress post-traumatique, prévalence, accident de la circulation, Accidents de la route, Syndrome posttraumatique

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M097
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/05/2013

Résumé en langue originale

Contexte: Les statistiques de l'Observatoire Interministériel de la Sécurité Routière en France dressent un panorama précis des conséquences matérielles et physiques des accidents corporels de la circulation. Les conséquences psychologiques sont moins bien évaluées. De nombreux travaux ont été menés afin de déterminer la prévalence de l’État de Stress Posttraumatique (ESPT) parmi certaines populations exposées à des événements traumatisants ou en population générale. Les travaux menés en soins primaires sont moins nombreux. Objectif: Évaluer la prévalence de l'ESPT après accident de la circulation dans une population consultant en soins primaires, et repérer les facteurs favorisant l'apparition d'un ESPT. Méthode: Cette étude descriptive a été menée dans un cabinet de médecine générale comportant 4 médecins généralistes. Un questionnaire comportant les deux questions du critère A du DSM-IV concernant l'ESPT a été distribué au hasard à 800 patients. 156 patients ont répondu positivement aux deux questions et ont été ensuite soumis au téléphone, ou au décours de la consultation, à un questionnaire reprenant les autres critères du DSM-IV et des questions concernant l’état civil, la situation familiale, les circonstances de l'accident, les antécédents et la consommation de toxiques. Le diagnostic d'ESPT a été retenu selon les critères du DSM-IV, un sub-syndrome, nécessitant un symptôme du critère B, C et D, a également été pris en compte et nommé ESPT partiel. Résultats: Parmi les 156 patients exposés au risque de développer un ESPT (répondant au critère A), 21,15% ont développé un ESPT complet et 19,23% un ESPT partiel. Ces résultats, rapportés à la population consultant en soins primaires (n=800), retrouvent une prévalence de 4,12% pour l'ESPT complet et 3,75% pour l'ESPT partiel. Plusieurs éléments étaient significativement associés au risque de développer un ESPT complet: le sexe féminin (p=0,01685), l'exposition à la mort d'autrui (p=0,0006), un antécédent de dépression (p=0,00036). Les mêmes éléments étaient significativement associés au risque de développer un ESPT partiel (p<0,05), mais aussi: un antécédent de maltraitance dans l'enfance (p=0,0086) et un traumatisme antérieur à l'accident (p=0,0016). Parmi les 33 patients souffrant d'un ESPT complet, seuls 4 (soit 12,12%) avaient été diagnostiqués. Conclusion: L'ESPT est prévalent en soins primaires et pourtant sous-diagnostiqué. Des facteurs de risque existent et sont identifiés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Calafiore, Matthieu

AUTEUR

  • Baran, Jan
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