Titre original :

Aspects immunologiques de l'interleukine-16 et du monoxyde d'azote dans l'infection à VIH

  • Langue : Français
  • Discipline : Sciences de la vie et de la santé
  • Identifiant : Inconnu
  • Type de thèse : Doctorat
  • Date de soutenance : 01/01/1999

Résumé en langue originale

Jusqu'à présent, peu ou pas d'études ont été réalisées pour évaluer l'activité de l'IL-16 sur les macrophages et les cellules dendritiques, bien qu'elles expriment la molécule CD4. Nous démontrons que l'IL-16 module, dans les macrophages et les cellules dendritiques, l'expression de récepteurs de surface (CD25, CD80, CD86, CD83), l'expression des (co)récepteurs du VIH (CD4, CCR5, CXCR4), et la sécrétion de cytokines (IL-10, IL1-RA, TNF-[Alpha] IL-6) et de chimiokines (MIP-1[Alpha], RANTES). Dans un second temps, nous démontrons que l'IL-16 est capable d'inhiber la multiplication du VIH dans les macrophages et les cellules dendritiques. Ses résultats suggèrent que l'IL-16 est une molécule intéressante dans le cadre d'une immunothérapie anti-VIH. La seconde partie de notre travail concerne le monoxyde d'azote (NO°), une molécule qui possède, entre autres, des activités antivirales. Notre objectif était d'établir une corrélation entre la libération de NO°, l'apoptose des cellules T et la multiplication virale dans les macrophages. Malgré une faible régulation de l'apoptose spontanée des PBMC, le NO°ne module pas la mort cellulaire des PBMC induite par les anticorps anti-CD3 ou la phytohémagglutinine. Par ailleurs, ni les PBMC issus de patients, ni les macrophages infectés par le VIH, ne libèrent du NO°, ce qui est confirmé par l'absence de régulation de l'ARN messager de la NO-synthase. Enfin, le NO°ne module pas la multiplication virale dans les macrophages confirmant un rôle mineur du NO°dans la pathogenèse du VIH. Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) a pour récepteur principal la molécule CD4 et infecte les lymphocytes T CD4+, mais aussi les macrophages et les cellules dendritiques. L'interleukine-16 (IL-16), le ligand naturel de la molécule CD4, est une chimiokine pour les lymphocytes T CD4 et les monocytes. L'IL-16 est capable d'inhiber la multiplication virale dans les lymphocytes t infectés. Après avoir clonée et produite la forme recombinante humaine, nous démontrons que seule la fraction tétramérique de l'IL-16 est responsable de l'inhibition de la multiplication du VIH, à, tropisme M et T, dans des cellules mononuclées du sang périphérique (PBMC) infectées. L'IL-16 est également capable d'inhiber la mort cellulaire de PBMC, issus de patients, induite par les anticorps anti-CD3, anti-CD95 et la dexaméthasone. La suppression de l'apoptose est en partie corrélée à la diminution de l'expression de CD95 sur les cellules CD4+ activées.

  • Directeur(s) de thèse : Capron, André

AUTEUR

  • Hermann, Emmanuel
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre