Titre original :

Existe-t-il des facteurs prédictifs de la réponse ovarienne à la stimulation par citrate de clomifène dans le syndrome des ovaires polykystiques ?

Mots-clés en français :
  • SOPK, Citrate de clomifène, Facteurs prédictifs, AMH, Stein-Leventhal, Syndrome de

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2012LIL2M158
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/09/2012

Résumé en langue originale

Introduction: Le SOPK est le trouble endocrinien le plus fréquent de la femme en âge de procréer responsable d’une infertilité par anovulation chronique. Le citrate de clomifène (CC) est utilisé en première intention dans cette population pour induction d’ovulation. L’hormone anti-müllérienne (AMH) est impliquée dans la physiopathologie du SOPK. L’objectif de notre étude était d’étudier les facteurs prédictifs de la réponse au CC et tout particulièrement l’AMH. Patients et méthodes: Entre 1999 et 2012, 116 patientes SOPK ont bénéficié d’une stimulation par CC selon le protocole du service. Tous les AMH ont été dosées dans le laboratoire de CHRU de Lille en utilisant la même technique. Les patientes ont été divisées en 4 sous-groupes selon la sensibilité au CC. Les paramètres étudiés étaient: le nombre des cycles ovulatoires, la résistance à 1, 2, 3 comprimés de CC, le taux de grossesses. L’analyse globale de la population a été effectue par le test de Kruskal-Wallis. La comparaison des sous-groupes a été effectuée par une ANOVA non-paramétrique. Une analyse multivariée a été réalisée par analyse factorielle discriminante ou analyse discriminante pour les variables prédictives. Résultats : 388 cycles de stimulation ont été étudiés. Les résultats concernant : le taux de grossesses, le taux d’ovulation, le taux de résistance au CC étaient comparables avec les données de la littérature. Les facteurs prédictifs retrouvés dans notre étude étaient : le BMI, le tour de taille, l’insuline et la SBP. En analyse discriminante entre les groupes 2 et 3 seule l’AMH ressort comme variable discriminante (p<0,05). Selon la courbe de ROC au seuil de 70 pmol/l, la sensibilité est de 70% et la spécificité est de 86% Conclusion : A travers cette étude qui est la seule d’avoir étudié le rôle prédictif de l’AMH dans l’induction d’ovulation par CC on a mis en évidence le rôle prédictif de l’AMH concernant la réponse à 150 mg de CC. Les variables significatives retrouvées en analyse post hoc mettent l’accent sur l’importance du syndrome métabolique dans la prise en charge de l’infertilité dans SOPK.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dewailly, Didier

AUTEUR

  • Calistru, Olga
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