• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Chirurgie générale
• Identifiant : 2013LIL2M083
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 30/04/2013

Résumé en langue originale

Le resurfaçage de hanche est une alternative thérapeutique séduisante dans le traitement chirurgical de la coxarthrose du sujet jeune, notamment grâce à son épargne osseuse, un faible taux d’usure et son excellente stabilité. Son principal inconvénient est lié aux débris d’usure et au relargage sanguin d’ions métalliques pouvant être responsables de complications tissulaires locales. La réduction de l’usure in vivo doit donc être une préoccupation constante et passer par l’amélioration de la technique chirurgicale et du positionnement des implants, afin d’éviter tout conflit intra/extra-prothétique, source d’usure. Nous avons réalisé une étude prospective de 75 patients opérés d’un resurfaçage de hanche, avec suivi clinique, biologique par dosage sanguin des ions métalliques, radiographique et avec réalisation d’un scanner de bassin. Notre objectif principal était d’évaluer le positionnement tridimensionnel des implants et de rechercher si celui-ci avait une influence sur les taux sanguins d’ions Chrome, Cobalt et Titane. Nous avons également profité de l’apport du TDM pour comparer les mesures radiographiques et tomodensitométriques, et évaluer l’importance du fraisage acétabulaire. Nous avons retrouvé que, pour diminuer le relargage ionique, il fallait restituer la biomécanique coxo-fémorale (dont l’offset fémoral), préférer une inclinaison neutre du composant fémoral, éviter une importante inclinaison et antéversion du composant acétabulaire (p<0.05). Le critère possiblement le plus pertinent pour garantir l’orientation correcte des implants semble être la distance CPR, puisqu’elle dépend significativement de la position des implants, et influe significativement les taux d’ions circulants (p<0.01). Par ailleurs, nous avons également souligné la diminution du relargage ionique avec la fixation non cimentée du composant fémoral (p<0.05) et confirmé l’épargne osseuse lors d’un resurfaçage en montrant l’absence de surfraisage acétabulaire (p<0.00001). L’intégration de ces données devrait permettre de diminuer l'usure déjà très faible du couple de friction. L’avenir du resurfaçage de hanche semble s’orienter vers un concept du tout sans ciment et peut être vers un système de navigation se référant à la distance CPR.

Résumé traduit

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