• Langue : Français
• Discipline : Sciences des matériaux
• Identifiant : Inconnu
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 01/01/1997

Résumé en langue originale

La diffraction de rayons x <>in situ<> a permis de visualiser les transformations de phases pendant la reduction des echantillons et associee a la thermoreduction, nous a permis d'envisager les meilleures conditions a prendre en compte pour le processus de stockage de l'hydrogene. En effet, a l'etat reduit ces composes sont capables de stocker des especes hydrogene reactives mises en evidence par une methode dynamique de dosage. L'importance des reservoirs d'hydrogene en relation avec l'activite d'hydrogenation et d'isomerisation des laterites, est conditionnee par la quantite de fer et d'aluminium en presence dans les laterites. Il s'avere en particulier que les solides actifs en hydrogenation et/ou isomerisation de dienes sont aussi ceux capables de stocker les plus grandes quantites en hydrogene reactif. Finalement, des modeles de sites d'activation de dienes, faisant intervenir l'hydrogene reactif et localises a la surface des laterites, sont proposes. Un groupe d'echantillons de laterites venezueliennes nommees lv et ula, extraits de differentes regions du venezuela a ete etudie a l'etat naturel et apres avoir ete soumis a plusieurs traitements. La nature et la composition chimique des laterites dependent de leur lieu d'extraction. Dans cette optique, plusieurs techniques, dont certaines <>in situ<> ont ete utilisees pour caracteriser les etats naturels, calcines et reduits des laterites venezueliennes : thermogravimetrie (atg), spectroscopie de photoelectrons induit par rayons x (spx), diffraction de rayons x (drx), analyse thermique differentielle (atd), potentiel de surface (pds) et microanalyse. Il apparait que les composes lv sont constitues majoritairement apres calcination sous oxygene des phases fe#2o#3, al#2o#3 et sio#2 et le compose ula, des phases fe#3o#4, fe#0 et sio#2. La technique de spx permet de constater que les laterites une fois soumises au processus de reduction sous hydrogene, presentent encore en surface une phase oxydee du fer ; ainsi, dans les laterites, le fer n'est pas totalement reduit en fer metallique ; ce processus est confirme par les differents resultats obtenus avec les autres techniques utilisees.