Titre original :

Etude par microscopie électronique en transmission analytique des phases métalliques des météorites différenciées

  • Langue : Français
  • Discipline : Sciences des matériaux
  • Identifiant : Inconnu
  • Type de thèse : Doctorat
  • Date de soutenance : 01/01/1997

Résumé en langue originale

Nous avons mesuré ces compositions dont la plupart sont compatibles avec le diagramme de phase. Dans le cas de la mésosiderite étudiée nous ne retrouvons pas les valeurs de concentration attendues, nous pensons que cette météorite a été trempée (suite a une fragmentation) alors que la température était 300 °C. Dans la kamacite les macles et les dislocations constituent la microstructure de défauts de choc. Le caractère vis des dislocations observées, en particulier dans les météorites métalliques, indique que le choc a eu lieu dans un métal froid ; la densité de ces défauts permet d'estimer l'intensité du choc. Nous avons montre que la faible densité de défauts mesurée dans les pallasites permet de localiser leur origine, loin du point d'impact, au centre de leur asterode parent. lors de la formation du système solaire les plus gros astéroïdes se sont différenciés en manteau silicate et noyau métallique. Le métal ainsi formé est un alliage biphasé Fe-Ni (en moyenne 10 % de Ni), souvent saturé en soufre et phosphore, et composé majoritairement de kamacite (fer [alpha]) pauvre en Ni ; l'autre phase étant la taenite (fer [gamma]) riche en Ni. Les météorites proviennent de la fragmentation par choc de ces asteroïdes. Nous avons caractérisé par microscopie électronique en transmission analytique les phases métalliques de météorites appartenant à trois familles différentes (météorites métalliques, pallasites et mésosiderite). L'observation de leurs microstructures, parfois comparée à celle d'alliages synthétiques analogues, et la mesure de leurs compositions nous ont permis de déterminer une partie de l'histoire thermo-mécanique de ces météorites. Les profils de concentration en Ni à travers les zones de taenite permettent d'estimer les valeurs des vitesses de refroidissement des météorites (jusqu'a 0,1 °C/Ma). Ces refroidissements lents ont permis aux phases d'atteindre leur compositions d'équilibre, tout au moins aux joints de grains.

  • Directeur(s) de thèse : Doukhan, Jean-Claude

AUTEUR

  • Desrousseaux, Alexandre
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