Titre original :

Efficacité comparée de 200mg et 600mg de mifépristone dans l’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse de moins de sept semaines d’aménorrhée

Mots-clés en français :
  • IVG médicamenteuse, dose, mifépristone, misoprostol, efficacité, métrorragie, Avortement, Abortifs

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2013LIL2M075
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/04/2013

Résumé en langue originale

Titre de la thèse : Efficacité comparée de 200mg et 600mg de mifépristone dans l’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse de moins de sept semaines d’aménorrhée (7 SA). Contexte : L’IVG médicamenteuse représente aujourd’hui plus de la moitié des IVG réalisées en France (225 000 IVG en 2010). Son efficacité est très satisfaisante pour les grossesses inférieures à 7 SA. Néanmoins, les protocoles utilisés sont nombreux. Méthode : Cette étude rétrospective analytique compare l’efficacité et les effets indésirables de 200mg et 600mg de mifépristone, suivie de 800μg de misoprostol dans l’IVG médicamenteuse allant jusqu’à 7 SA, sur un échantillon de patientes suivies au CHRU de Lille et en ville (cabinet lillois). Résultats : Sur 303 patientes, on retrouve 274 succès (soit 90%, IC à 95% : [86.4-93.39]) et 29 échecs (soit 10%, IC à 95% : [6.61-13.6]) se décomposant en 16 aspirations et 13 cures de misoprostol. Il n’y a pas de différence statistiquement significative entre la dose reçue de mifépristone et l’efficacité de la méthode, p=0.302 (test du chi2). Nos groupes étant non homogènes pour l’âge des patientes, la parité, la gestité, le délai horaire entre les prises des deux molécules et l’âge gestationnel, une analyse multivariée a été réalisée, et confirme la non infériorité de la dose de 200mg dans l’IVG médicamenteuse de moins de 7 SA. Aucune grossesse évolutive n’a été retrouvée. De plus, on retrouve un taux de métrorragies survenant dans les 48 premières heures de la méthode statistiquement plus important avec la dose de 600mg de mifépristone, p=0.0143 (test du chi2). Conclusion : Un protocole moins coûteux et entraînant moins d’effets secondaires apparait tout aussi efficace que celui actuellement admis par la Haute Autorité de Santé (600mg de mifépristone suivie par 400μg de misoprostol).

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Collier, Francis

AUTEUR

  • Levasseur, Céline
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