• Langue : Français
• Discipline : Sciences des matériaux
• Identifiant : Inconnu
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 01/01/1996

Résumé en langue originale

L'objet de cette thèse est la ligne d'irréversibilité des shtc en liaison étroite avec la dynamique des vortex dans les systèmes de faible dimensionnalité. Nous l'avons particulièrement étudiée dans les composes Bi:2223 à composition nominale en plomb (20%) se présentant sous forme de céramiques et dans des monocristaux du composé Bi:2212 à différents taux de substitution en plomb. Nous avons étudié cette ligne d'une part à travers la dissipation intervenant dans les mesures de transport électrique et d'autre part, à partir de l'irréversibilité magnétique se manifestant dans les mesures de cycles d'hystérésis et de relaxation de l'aimantation. L'étude des caractéristiques de la céramique en champ extérieur nul nous a permis de relier la transition résistive en champ nul à un effet lié à la bidimensionnalité, la dissociation des paires vortex-antivortex (transition de Berezenskii-Kosterlitz-Thouless) prenant place à 100 k. Cette transition a pour effet d'annuler le champ d'irréversibilité électrique au-dessus de cette température. A plus fort champ et à plus basse température, les effets liés au réseau de jonctions Josephson intergranulaires se superposent aux processus intragranulaires rendant difficile l'élucidation de la nature de la ligne. L'étude des lignes d'irréversibilité magnétiques des monocristaux Bi:2212 avec et sans plomb visait à mettre en évidence l'effet du plomb sur l'anisotropie. Dans tous les cas nous observons un changement de comportement des lignes reflétant un possible cross-over dimensionnel du système de vortex. Cette étude met de plus en évidence le fait que le composé sans plomb se comporte comme un système plus anisotrope que le composé avec plomb